Affichage des articles publiés par Huguette Dupont

 

 

 

 

 

Le bulletin Clic #83, complet ou en bref, a été distribué dans les casiers du personnel du Cégep de Granby.

Pour ceux et celles qui n’ont pas de copie papier ou qui reçoivent le Clic en bref, vous êtes invités à consulter le Clic en ligne à l’adresse suivante :

Version HTML : http://clic.ntic.org/cgi-bin/aff.pl?page=accueil&id=83
Version PDF : http://clic.ntic.org/cgi-bin/telecharger.pl?id=83

Dans cette parution du Clic, Yvon Provençal, enseignant en Philosophie au Cégep de Granby, répond à la question « Qu’apporte la technopédagogie à l’enseignement de la philosophie? »  Yvon expose sa philosophie (clin d’oeil) quant à l’utilisation prometteuse de certaines technologies dans sa discipline d’enseignement, notamment en ce qui a trait à l’éthique, à la politique et à l’éducation à la citoyenneté. Il présente tout particulièrement la valeur ajoutée de certains usages d’Internet et il explique comment ce réseau peut aider à rendre concrète la personne abstraite et à soutenir la reconnaissance des autres. Il aborde notamment ce qu’il appelle la « pédagogie agissant sur le monde » (PAM). Notons qu’un de ses textes avait été publié en mars 2013 sur le Portail du réseau collégial. Pour approfondir la question, consultez l’article « Une nouvelle pédagogie de l’action citoyenne sur le monde? »[1]

Dans ce numéro, je vous recommande tout spécialement les articles suivants :

Pédagogie de la collaboration et TIC

Ce texte fait état de la démarche et des résultats du Labo VTÉ « Collaborer avec les technologies » animé par la Vitrine Technologie-Éducation (VTÉ) et le Centre d’étude et de développement pour l’innovation technopédagogique (CÉDIT). « Une vingtaine d’intervenants en éducation supérieure (enseignants, conseillers pédagogiques et membres d’organismes) ont ainsi partagé leurs découvertes et leur expertise ». Les rencontres étaient axées sur les thèmes suivants : 1) Pédagogie de la collaboration 2) Écriture et partage de documents 3) Partage de cartes conceptuelles 4) Pratiques de collaboration à distance 2.0. Un dossier riche qui saura vous inspirer!

Qu’est-ce que l’enseignement hybride ?

La formation hybride peut se définir simplement  : une combinaison d’enseignement en présence et d’enseignement à distance. En éducation, ce mode d’apprentissage et d’enseignement origine principalement de la formation à distance. Mais aujourd’hui, l’enseignement hybride prend de multiples formes, en réponse à une multitude de besoins (supervision de stages, activités à l’international, encadrement et soutien des étudiants, variation des stratégies pédagogiques, etc.) Plongez dans cet univers, généralement soutenu par des plateformes de formation et des outils de visioconférence.

L’intégration des TIC […] portfolio et tutoriel vidéo

En continuité avec le bulletin clic #82 dédié au portfolio électronique, je vous invite à poursuivre votre quête du dossier d’apprentissage avec Sylvain Lefebvre, enseignant au Cégep régional de Lanaudière à l’Assomption et auteur de trois récits Profweb. Cet article reprend l’un de ses récits, publié en 2011, portant sur le portfolio en design d’intérieur. Vous apprécierez également la reprise de son récit publié en août 2013 portant cette fois sur la publication d’un travail de recherche sur YouTube.

Bonne lecture technopédagogique!


[1] Auteur de nombreux livres et articles, Yvon Provençal a également publié, sur le Portail du réseau collégial, des textes relatifs à l’éducation à la citoyenneté et à la reconnaissance et au respect des individus et des groupes, deux thèmes qui occupent une place importante dans son enseignement : « Un enjeu de société: comment définir la « personne handicapée » ? » et  « Un outil pédagogique pour l’enseignement de la pensée critique et de l’usage rationnel des documents ». Il anime également depuis 2010 l’Agorathèque, site où sont présentés les meilleurs éléments de discussions de forums étudiants ainsi que des lettres ouvertes.

Parmi les produits et services offerts par différents organismes du réseau collégial ou du secteur de l’éducation, l’APOP est très certainement l’une des associations que le Cégep de Granby favorise pour soutenir l’intégration des TIC dans son milieu.

 

  • Vous n’avez jamais entendu parler de l’APOP?
  • Vous avez entendu parler de l’APOP mais n’en savez pas plus?
  • Vous connaissez l’APOP mais ne savez pas exactement quels sont les services offerts?
  • Vous savez que l’APOP offre des services de perfectionnement en intégration pédagogique des TIC mais ne savez pas vraiment comment bénéficier de ces services?

Les thèmes sont tout aussi riches et stimulants les uns que les autres : classe inversée et baladodiffusion, intégration de la tablette iPad à sa pratique professionnelle, utilisation d’Antidote, utilisation pédagogique de Google Drive, sécurité et médias sociaux, prise de notes avec Evernote, concevoir un site Web avec WordPress, dictionnaires et encyclopédies en ligne, Prezi, images numériques démystifiées, et plus encore!

Pour répondre à vos questions et bien vous informer, une zone des Carnets pédagogiques est consacrée à L’APOP. Consultez la page Services de l’APOP pour en savoir plus à propos de sa mission, des services offerts, du Fonds Collectif de Perfectionnement auquel nous sommes membres et des modalités d’accès aux activités et services.

Note importante : La majorité des activités portent principalement sur des concepts transférables ou des outils en ligne accessibles facilement, mais certaines activités ciblent des outils en particulier qu’il faut installer et qui ne sont pas nécessairement gratuits. Avant de participer à une formation dans le but d’utiliser un logiciel ou un outil spécifique, assurez-vous que celui-ci est disponible dans notre environnement de travail en communiquant avec le Carrefour TIC.

Veuillez prendre note que le bottin de l’APOP sera mis à jour en début novembre avec les coordonnées de tout le personnel en date du 30 octobre 2013.

Connaissez-vous Profweb, le carrefour québécois pour l’intégration des TIC en enseignement collégial? Une bonne façon de le connaître et d’être informé de son contenu est de s’abonner à son infolettre ProfwebExpresso. À chaque lundi, dans votre boîte de courriel, vous serez informé des nouveautés de Profweb – les richesses des partenaires TIC* mais aussi celles de nos collègues dans le réseau. Si un sujet particulier vous intéresse, vous pourrez en prendre connaissance en quelques clics. À titre d’exemple, consultez le bulletin de la semaine du 7 octobre 2013. Abonnez-vous dès maintenant!

Pour s’abonner à ProfwebExpresso en français :
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Au plaisir de vous retrouver parmi les abonnés de ProfwebExpresso!

* Partenaires TIC : APOP, CCDMD, ARC, Performa, CDC, Corporation DECclic, Vitrine Technologie-Éducation, réseau REPTIC, Fédération des Cégeps, Cégep à distance, AQPC et ACPQ.

Profweb et les TIC : des dossiers, des récits, des nouvelles, un espace personnel (permettant la création d’une page web, d’un wiki, d’un blogue ou d’un forum), des ressources d’enseignement et d’apprentissage (REA), des scénarios, des ressources pour le perfectionnement, et plus encore!!

Profweb : le carrefour québécois pour l'intégration des TIC en enseignement collégial

 

Ce billet est le premier d’une longue série portant sur la très intéressante et stimulante thématique de « l’interactivité et l’efficacité en classe ». Ceux et celles qui s’intéressent de près au développement technopédagogique de notre milieu savent que plusieurs actions de notre plan TIC institutionnel portent sur l’expérimentation de divers outils en classe et l’optimisation de leur utilisation.

Cette semaine, nous avons la chance d’aller sur le terrain avec Julie Dehin, enseignante en français au département d’Arts et lettres. Elle vous partage sa pratique dans l’utilisation des télévoteurs en classe.

Note linguistique : Selon le dictionnaire Antidote, un télévoteur est une « personne qui participe à un télévote » alors que le télévote est un « vote à distance par un moyen de télécommunication ». L’expression télévoteur est bien ancrée dans l’usage dans le domaine de l’éducation, mais les dictionnaires ne témoignent pas encore de ce vocabulaire spécialisé. Vous retrouverez également dans la littérature les expressions « clickers », unités de vote, boitiers d’évaluation et systèmes de réponses.


Huguette Dupont (HD) : Julie, peux-tu nous dire ce qu’est un télévoteur?

Julie Dehin (JD) : C’est un transmetteur d’information, de l’étudiant au professeur et même de l’étudiant au groupe. Je leur pose des questions, puis à l’aide d’une petite machine ils peuvent y répondre de manière anonyme. Une fois que tout le monde a répondu, on peut voir les résultats de la classe à l’écran.

HD : Depuis quand utilises-tu les télévoteurs en classe?

JD : J’ai commencé à les utiliser à la session d’hiver 2013. Je les ai aussi utilisés cet été et je poursuis cet automne. C’est donc ma troisième session d’utilisation.

HD : Qu’est-ce qui t’a incité à expérimenter cette technologie?

JD : Au fait, c’est toi Huguette qui en as parlé dans une réunion de département en Arts et lettres. Je cherchais de nouveaux moyens pour animer ma classe. Je ne connaissais pas du tout cet outil et ça m’a donné le gout de l’essayer.

(HD : Oups! Je ne m’attendais pas à cette réponse… J’ouvre donc une parenthèse pour une petite mise en contexte. Effectivement, dans le cadre de la démarche d’élaboration d’un Plan TIC pour le programme Arts et lettres, une des étapes consistait à « découvrir le potentiel des TIC ». Il y a eu diverses démarches de faites dans ce contexte, à la recherche d’activités pédagogiques qui pourraient être pertinentes pour le département. J’ai alors présenté au groupe diverses tendances, d’ici et d’ailleurs, notamment en ce qui a trait à l’interactivité et l’efficacité en classe à l’aide du tableau interactif, de télévoteurs, de tablettes tactiles ou d’ordinateurs portables.)

HD : Quels besoins ou quelles problématiques pédagogiques souhaitais-tu combler ou résoudre avec cet outil?

JD : C’est difficile de savoir réellement où se situent les étudiants par rapport à la matière. Lorsqu’on pose des questions aux étudiants pour vérifier s’ils ont bien compris, ce sont souvent les mêmes étudiants qui répondent, soit les meilleurs ou les mois gênés. Les autres se taisent, on ne les entend jamais.

HD : Tu t’assures donc maintenant que tous les étudiants répondent aux questions que tu poses?

JD : Oui, c’est obligatoire. On le voit à l’écran lorsqu’il manque des réponses. On ne sait pas qui c’est, mais j’interviens en nommant leur pseudonyme : « Tapette à mouches », on attend ta réponse!

HD : J’en conclus que tu leur donnes l’opportunité de se choisir un surnom au début du cours?

JD : Oui, découvrir les surnoms des autres apporte un côté très ludique, ça les fait rire. Évidemment, ils ont des règles à respecter, ce ne doit pas être vulgaire, déplacé ou irrespectueux.

HD : Est-ce que l’intégration du télévoteur dans tes cours est concluante? Y vois-tu une réelle valeur ajoutée?

JD : Tout à fait, pour moi c’est positif. Je les utilise souvent et je les utiliserai encore dans le futur. Pour le moment, je constate deux bénéfices importants. Ça me permet de varier les stratégies d’animation de la classe dans la tenue d’activités participatives, mais surtout, c’est aussi très efficace pour prendre le pouls de la classe. On peut ainsi plus facilement adapter le contenu du cours en fonction des forces et des faiblesses détectées, c’est beaucoup plus concret.

Je n’ai pas encore poussé la validation, mais je pense aussi que ça peut servir d’autoévaluation à l’étudiant. De mon côté, je fonctionne avec les résultats du groupe pour m’adapter en fonction de la masse, mais si un étudiant manque presque toutes les questions, j’imagine que ça lui donne des indices!

HD : Qu’est-ce que tes étudiants pensent de l’utilisation du télévoteur en classe?

JD : Ils adorent les utiliser, c’est toujours positif, leur réaction est évidente.  Les premières fois, on aurait dit des enfants. Il faut les calmer un peu, à leur premier contact c’est une petite « bébelle » pour eux. Après leur première expérience, ils me demandent habituellement s’ils vont pouvoir les réutiliser. Par contre, je ne les utiliserai pas à chaque cours, car je veux que ça demeure spécial, j’aime bien varier les activités.

Dans le cadre d’un exposé oral à réaliser, des étudiants m’ont même demandé s’ils pouvaient les utiliser eux-mêmes pour interagir avec la classe.

Aussi, lors de l’évaluation du cours à la fin de la session d’hiver 2013, quand je leur ai demandé ce qu’ils avaient apprécié du cours, plusieurs étudiants ont nommé « les petites machines pour répondre ». Ils apprécient le côté ludique.

HD : Qu’est-ce que ça implique concrètement en matière de préparation, de temps de classe et de logistique?

JD : Les avantages dépassent largement ce que ça implique de les utiliser. Les contraintes logistiques sont vraiment faibles. C’est facile, on passe à la bibliothèque chercher le sac de télévoteurs quelques minutes avant le cours, on les distribue en classe, on branche le récepteur à l’ordinateur et c’est prêt. Pour les étudiants, la première fois on doit prévoir du temps pour leur expliquer le fonctionnement, mais c’est facile pour eux et ça prend deux minutes. Quant à moi, j’ai reçu une petite formation avec Manon et j’ai pu tout de suite me débrouiller [Manon Labrecque, technicienne en informatique, Carrefour TIC]. Pour utiliser les télévoteurs, je fais généralement des questionnaires d’environ 15 questions et je prévois 20 minutes dans mon cours.

Utiliser les télévoteurs ne me donne pas l’impression d’alourdir ma tâche puisque de toute façon, j’aime varier les activités qui permettent la mise en pratique ou la réactualisation des savoirs acquis lors des exposés théoriques. Les télévoteurs font tout simplement partie de ma banque d’options, au même titre que des mots croisés ou des activités de discussions. Ça fait tout simplement partie de ma préparation de cours, que ce soit avec les télévoteurs ou pour un autre type d’activité.

HD : As-tu pensé à d’autres contextes d’utilisation du télévoteur dans le futur?

JD : Oui, je me disais justement que dans le cadre d’un débat ce serait très utile. J’ai l’intention d’expérimenter le télévoteur dans ce contexte pour stimuler les discussions.

Aussi, je sais que certains enseignants aiment faire une synthèse en fin de session. Je crois que ce serait très pertinent pour eux.

Je pense aussi qu’on peut faire des évaluations sommatives avec les appareils et récupérer les résultats. Ce serait pratique pour les contrôles de lecture par exemple.

HD : Et si je comprends bien, tu as contaminé tes collègues?

JD : Oui. L’hiver dernier, je planifiais mon cours avec une collègue et je lui ai montré comment ça fonctionne pour que nous puissions inclure cet outil dans notre planification. Cette session-ci, j’ai aussi assisté une collègue dont c’était la première utilisation.

HD : Super! Il y a donc un climat d’entraide et de partage de pratiques qui s’installe entre vous et j’en suis ravie. Je te remercie Julie d’avoir partagé avec nous ton expérience.

JD : Ça me fait plaisir! J’ai vraiment aimé mon expérience et j’ai eu de la rétroaction positive de mes étudiants.


Si l’interactivité et l’efficacité en classe vous intéressent, surveillez attentivement la publication des prochains billets sur cette thématique et profitez des formations qui vous seront offertes cette année!

© 2011, Camille Bélair, Le monde en images, CCDMD.

Pour démarrer l’année 2013-2014 du bon pied, nous vous proposons une rétrospective des contenus publiés durant l’année scolaire 2012-2013 … histoire de découvrir ce que vous avez manqué ou de revisiter les sujets qui ont le plus suscité votre intérêt! Pour alimenter votre année 2013-2014, n’hésitez pas à nous soumettre vos idées de thématiques à aborder ou à approfondir!

Le comité d’animation pédagogique vous souhaite une agréable lecture!

[Cette image est libre de droits puisqu’elle provient du Monde en images. Elle est issue de la collection 2011-2012 du Concours intercollégial de photo du CCDMD.]

Vous avez manqué le lancement des Carnets pédagogiques en août 2012? Le voici à nouveau…

Bienvenue sur notre nouveau blogue pédagogique!

Les essentiels pour les enseignants

Règlements

Sur le terrain – des enseignants d’ici partagent leur expérience

Perfectionnement

Thématiques

Pédagogie de première année

Clientèles émergentes et gestion de classe

Savoir-être professionnel

Réussite scolaire

Approche orientante

Technologies de l’information et des communications

Habiletés TIC et informationnelles

Publications

Développement durable

Varia

  • Pause-café animée [Sélection de clips vidéos – La classe branchée d’hier à demain, Les conférences numériques, paradigme de l’éducation]

Pascal Leduc est un nouvel enseignant dans le domaine de l’administration. Durant l’année 2012-2013, il a fait partie de l’équipe « Gestion de commerces » à l’enseignement régulier et de l’équipe de la formation continue dans le programme « Représentation commerciale et technique ». C’est durant sa participation au projet d’expérimentation de la tablette tactile qu’il a partagé au groupe son enthousiasme à propos de Google Drive. Au bénéfice de tous, voici son récit de pratique.


Huguette Dupont (HD) : Pascal, quelle était ta motivation de départ?

Pascal Leduc (PL) : Au cours de la session d’automne 2012, j’ai décidé d’introduire un outil collaboratif utile tant au niveau des relations étudiant-enseignant qu’étudiant-étudiant. L’objectif de départ était de faciliter le partage de documents pour améliorer le processus de veille et de pouvoir faire des rétroactions régulières sans alourdir la tâche administrative de création d’énoncés de travaux et de retour de documents corrigés sur la plateforme pédagogique qu’est LÉA. L’outil a par la suite été partagé aux étudiants pour faciliter leur organisation et leur rédaction de travaux de session.

HD : Tu as donc expérimenté Google Drive?

PL : Google Drive est un environnement « Cloud »1, c’est-à-dire de mise en stockage numérique sur le web. Il permet de stocker et de partager des données à des utilisateurs ciblés et de leur permettre de travailler simultanément sur un même document. Vous pouvez y produire des documents équivalents (pour les fonctions de base) à ceux de la suite Office de Microsoft (Word, Excel, PowerPoint) à quelques différences près et quelques autres formes de documents comme des formulaires de sondage ou des dessins. Drive, c’est également un espace de stockage de données diverses où vous pouvez rendre disponible en tout temps l’information qui vous est essentielle, même à partir de votre téléphone intelligent ou d’une tablette numérique. Fini les clés USB perdues, tout est dans le nuage.

Pour vous créer un compte, tout ce dont vous avez besoin est une adresse courriel, par exemple celle du cégep, afin de pouvoir vous identifier sur la plateforme. Cette stratégie vous facilitera également la tâche lorsque viendra le temps de demander à vos étudiants de vous partager leurs documents plutôt que d’avoir un parc d’adresses courriel à gérer, tant pour vous que pour les étudiants.

HD : En quoi y vois-tu un potentiel de veille impressionnant?

PL : Nombreux sont les cours où les enseignants demandent une version préliminaire d’un travail avant son dépôt final ou un travail de longue haleine s’étendant sur plusieurs semaines. Nous ne nous cacherons pas que la procrastination est encore loin d’être un phénomène en voie de disparition. C’est ici que la veille ponctuelle rendue possible par Google Drive devient intéressante. Vous pouvez constater en temps réel la progression des différents ouvrages produits par vos étudiants et leur offrir du support lorsque nécessaire, que ce soit sous forme de commentaires ou de réponses à diverses questions. Cette plateforme vous permet également de télécharger directement sur votre ordinateur les documents produits, lorsque désiré. Cette façon de faire nécessite effectivement quelques périodes de temps dispersées au cours de la session, mais dans un contexte de rétroaction formative en continu, elle vous fera assurément gagner de nombreuses heures lorsque viendra le temps de la correction finale!

L’outil vous permet même de voir le travail réalisé par chacun des étudiants dans le document en question, d’avoir un historique des modifications et de vous assurer d’avoir un dépôt lors de la date butoir.

HD : Pourquoi est-ce intéressant pour les travaux d’équipes?

PL : Vous est-il déjà arrivé de vivre la situation suivante?

« Bonjour M. X, je viens de réaliser que je ne vous ai pas transmis la bonne version de notre travail d’équipe. Voici donc la réelle copie finale du document. Mille excuses. -Y- »

Drive évite ce genre de situation en contrôlant la source du problème : la duplication de document. Plutôt que de travailler chacun sur une version différente du document concerné, les étudiants peuvent, à l’aide de Drive, travailler simultanément sur le document, tant qu’ils ont accès à une connexion internet. On leur simplifie ainsi la tâche parfois compliquée des réunions d’équipe pour la rédaction. Drive va jusqu’à leur rendre disponible une plateforme de clavardage, un peu comme celle présente dans le média social tant répandu qu’est Facebook. Ils pourront donc y retrouver un peu de leur chez-soi.

Finalement, question d’économie, Drive peut être une solution très respectable pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir la suite Office. Donnant accès aux principales fonctions des outils de Microsoft, certains y trouveront une solution facile d’accès (ne nécessitant aucun téléchargement contrairement à Open Office) et économique (service tout à fait gratuit et stockage de 5 Go sans frais).

Bonne exploration!

Pascal Leduc


Un incontournable pour des fins professionnelles et quelques informations complémentaires

Pour ma part (Huguette – CP), Google Drive fait partie intégrante de mon coffre à outils professionnel. Puisque je collabore fréquemment avec des collègues du réseau collégial, nos ordres du jour sont en format Google Doc puisque nous faisons souvent une prise de notes collective, en direct, durant nos rencontres dans VIA ou Skype (plateformes de communication en mode synchrone). Et lorsque nous avons à rédiger des textes en équipe, c’est devenu un réflexe de le faire avec cet outil. Quand je pense aux départements de notre cégep et aux nombreux défis de la collaboration en équipes de travail, je me dis que les groupes locaux pourraient avantageusement en tirer profit! J’ai fait une expérience dans le cadre du projet d’expérimentation de la tablette tactile. Pour réaliser un bilan de groupe, les participants ont mis en commun leurs points de vue (et ce au moment, dans le lieu et avec l’appareil qui leur convenait) dans un Google Doc que je leur ai partagé. Tout s’est fait simplement, autant pour moi que pour eux.

Si le récit de Pascal a su piquer votre curiosité, je vous suggère la lecture de deux récits et d’une chronique Profweb. Ces textes vous permettront d’approfondir le sujet et de vous inspirer de l’expérience d’autres enseignants. À noter également que l’APOP offre régulièrement des ateliers à ce sujet. Rappelons finalement que l’utilisation pédagogique de Google Drive est un excellent choix pour développer l’habileté « Communiquer et collaborer sur Internet » du Profil TIC des étudiants du collégial et que la stratégie de suivi en continu des travaux de vos étudiants permet aussi d’éloigner … le plagiat!

Google Documents : pour résoudre les problèmes de partage et de collaboration
http://www.profweb.qc.ca/fr/publications/recits/google-documents-pour-resoudre-les-problemes-de-partage-et-de-collaboration/index.html

Quelques scénarios d’écriture réussis avec Google Docs
http://www.profweb.qc.ca/fr/publications/recits/quelques-scenarios-decriture-reussis-avec-google-docs/index.html

Collaborer n’est pas naturel pour les étudiants, même à l’heure de l’infonuagique
http://www.profweb.qc.ca/fr/actualites/chroniques/collaborer-nest-pas-naturel-pour-les-etudiants-meme-a-lheure-de-linfonuagique/index.html


[1] Infonuagique. Modèle informatique qui, par l’entremise de serveurs distants interconnectés par Internet, permet un accès réseau, à la demande, à un bassin partagé de ressources informatiques configurables, externalisées et non localisables, qui sont proposées sous forme de services, évolutifs, adaptables dynamiquement et facturés à l’utilisation. Source : Grand dictionnaire terminologique.

 

 

 

 

 

Le bulletin Clic #82, complet ou en bref, a été distribué dans les casiers du personnel du Cégep de Granby.

Pour ceux et celles qui n’ont pas de copie papier ou qui reçoivent le Clic en bref, vous êtes invités à consulter le Clic en ligne à l’adresse suivante :

Version HTML : http://clic.ntic.org/cgi-bin/aff.pl?page=accueil&id=82
Version PDF : http://clic.ntic.org/cgi-bin/telecharger.pl?id=82

Cette édition porte presqu’exclusivement sur le portfolio électronique. Quelle chance! Rappelons que notre plan TIC institutionnel comprend l’action « 3.12 Accompagner les programmes dans l’intégration d’un portfolio électronique. » Plusieurs programmes du Cégep de Granby s’intéressent au potentiel du portfolio (présentation, apprentissage, évaluation) et prévoient l’intégrer dans le cadre d’un projet structuré. Cette démarche s’inscrit entre autres en continuité avec l’intégration d’un Profil de sortie TIC des étudiants dans un programme d’études.

Dans ce numéro, je vous recommande tout spécialement les articles suivants :

Sur les traces du  SHERPA  !

On vous présente ici « un portfolio numérique interordre, transférable, interopérable et adapté au contexte pédagogique québécois ». Vous découvrirez notamment les axes pédagogiques de ce portfolio et ses quatre dimensions : apprentissage, présentation, évaluation et cheminement.

Suivre le cheminement d’un élève

Dgino Cantin, enseignant du Cégep de Limoilou, vous expose son expérience dans l’utilisation d’un portfolio comme soutien à l’apprentissage et comme outil d’encadrement.

Le portfolio numérique (dossier)

Cet article est une collaboration de  plusieurs organismes partenaires TIC du réseau collégial. Ce dossier est issu d’un des laboratoires offerts par la Vitrine Technologie-Éducation (labo vté). Plusieurs angles vous sont partagés :

  • Vue conceptuelle du portfolio
  • Le choix d’un outil, une étape cruciale
  • De plus en plus ambitieux : le portfolio!
  • Planifier l’utilisation d’un portfolio électronique

Bonne lecture technopédagogique!

[VertigO], la revue électronique en sciences de l’environnement, a publié, en janvier dernier, un numéro spécial dédié à l’intégration du développement durable à la formation postsecondaire.

Ce numéro hors série regroupe différents textes de chercheurs en éducation, en développement durable ou d’autres disciplines, ainsi que d’enseignants collégiaux et universitaires. L’intégration du développement durable à la formation y est abordée selon différentes perspectives qui témoignent de la diversité des approches, des projets, des expériences et des points de vue en la matière, que ce soit au Québec ou en Europe.

L’objectif de cette publication est de permettre le développement d’une expertise de recherche tout en mettant en valeur des pratiques en éducation au développement durable spécifiques au système d’éducation postsecondaire québécois et aptes à contribuer aux défis que se sont donnés certains cégeps et universités québécois en la matière.

C’est dans cette perspective que Marie-Janou Lusignan, conseillère pédagogique au Cégep de Granby – Haute-Yamaska, a collaboré à ce numéro hors série au moment où elle était enseignante en Techniques de Tourisme. L’article « Intégration des principes de développement durable au collégial : le cas du programme de Techniques de tourisme » trace un portrait des différentes initiatives et démarches entreprises par le programme afin d’intégrer le développement durable à son cursus. Depuis maintenant près de 10 ans, le programme de Techniques de tourisme évolue en poursuivant la mise en œuvre, étape par étape, d’un certain nombre d’actions ciblées afin de relever le défi d’intégrer à la formation les principes du développement durable. L’objectif étant, dans un premier temps, de former des citoyens et des professionnels responsables pour assurer une relève qui soit mieux à même de jouer un rôle d’acteur de changement dans son milieu par une bonne compréhension des enjeux. Dans un second temps, la démarche vise à mieux répondre aux besoins et aux attentes des employeurs en cette matière.

Pour consulter le texte intégral de l’article: Intégration des principes de développement durable au collégial : le cas du programme de Techniques de tourisme.

Pour consulter le numéro hors série : Éducation et développement durable dans les universités et les cégeps : une nécessaire intégration.

 

 

 

 

 

Le bulletin Clic #81, complet ou en bref, a été distribué dans les casiers du personnel du Cégep de Granby.

Pour ceux et celles qui n’ont pas de copie papier ou qui reçoivent le Clic en bref, vous êtes invités à consulter le Clic en ligne à l’adresse suivante :

Version HTML : http://clic.ntic.org/cgi-bin/aff.pl?page=accueil&id=81
Version PDF : http://clic.ntic.org/cgi-bin/telecharger.pl?id=81

Dans ce numéro, je vous recommande tout spécialement les articles suivants :

YouTube : Apprendre les mathémaTICs au moyen d’une classe inversée

De plus en plus d’enseignants cherchent des stratégies pour mieux exploiter le temps en classe et se questionnent sur l’efficacité de leurs pratiques actuelles sur la réussite des étudiants. Si vous faites partie de ces enseignants, je vous invite à dévorer tous les articles que vous trouverez au sujet de la classe inversée. Applicable dans une variété de disciplines et de contextes, vous trouverez peut-être chaussure à votre pied!

Qu’apporte la technopédagogie à l’enseignement ?

Cette fameuse question qu’on se pose encore et encore… Émilie Lavery, animatrice Profweb et enseignante en Littérature, a des réponses pour vous! Elle donne quelques exemples de défis relevés grâce à la technopédagogie : rendre concrète une conception abstraite, faire de la théorie un savoir, faire d’une réalité professionnelle future un enjeu d’aujourd’hui et dépasser les limites humaines. Vous n’êtes pas curieux?

La prise de notes : un savoir-faire à reconnaître dans le secteur technique

Dans bien des secteurs d’activité, la prise de notes est essentielle au quotidien. Les habiletés et attitudes à l’égard de la prise de notes s’apprennent et s’enseignent. Isabelle et Mario vous racontent comment on s’y prend au Cégep de Lévis-Lauzon.

Quelques scénarios d’écriture réussis avec Google Docs

Voici un article savoureux d’un enseignant de philosophie qu vous montre « comment  procéder pour instaurer des pratiques d’écriture collaborative progressives avec les étudiants ».

Exploration du manuel numérique

Pour les plus aventuriers et curieux, la vitrine technologie-éducation vous dresse un portrait de la situation en ce qui a trait au manuel numérique. Le monde de l’édition est-il maintenant à la portée des enseignants?

Bonne lecture technopédagogique!

L’infolettre Réseau collégial Nº 31 du 26 novembre 2012 mettait à l’affiche un article fort inspirant portant sur le projet d’apprentissage par le service communautaire (ASC) de Joy Blake, enseignante en anglais au département des langues de notre Cégep.

Joy vous raconte comment un étudiant peut trouver sa voie dans la communauté : « Les résultats de ma recherche démontrent bien que la stratégie pédagogique d’apprentissage par le service communautaire (ASC) peut permettre aux étudiants de confirmer, de remettre en question ou même de prendre une décision quant à un choix de carrière. »

Ce projet visait plusieurs objectifs :

  • Offrir aux étudiants l’opportunité de voir plus clair dans leur avenir professionnel à l’aide d’une approche orientante structurée.
  • Développer chez les étudiants la pensée critique en cultivant un jugement plus humaniste.
  • Susciter chez les étudiants un plus grand engagement dans leur projet d’études.

Profitons de la présence de Joy dans notre milieu pour en savoir davantage…


Huguette Dupont (H.D.) : Joy, d’où t’est venue cette idée de projet communautaire?

Joy Blake (J.B.) : Je voulais que les étudiants s’impliquent plus dans la communauté et vivent une expérience nouvelle en lien avec leur programme d’études, d’autant plus que beaucoup d’étudiants n’ont pas de stage dans le cadre de leur programme. Au début, j’ai pensé à un projet de bénévolat, mais lorsque j’ai découvert l’apprentissage par le service communautaire et tous les avantages d’un tel projet, j’ai tout de suite changé d’idée.

H.D. : En quoi consiste l’apprentissage par le service communautaire (ASC)? Peux-tu nous donner un exemple?

J.B. : Il « s’agit essentiellement d’une activité éducative créditée par laquelle une équipe d’étudiants, idéalement provenant de plusieurs disciplines, coopère avec un organisme communautaire à […] un projet dans la communauté, dans le but d’atteindre simultanément des objectifs poursuivis par un groupe communautaire et des objectifs de développement de compétences liées au service communautaire et à l’engagement social* ». Par exemple, dans mon cours, une étudiante qui songeait à devenir orthophoniste a consacré du temps à l’association des personnes aphasiques Granby-Région. Son expérience lui a permis de confirmer son choix et de comprendre la réalité des gens impliqués.

* http://www.communityservicelearning.ca/fr/documents/UQTRreport.pdf

H.D. : Comme enseignante, j’imagine que tu as dû revoir complètement l’organisation du cours et l’encadrement des étudiants?

J.B. : Il fallait que je change mon cours à 100%. J’ai pris plusieurs mois pour faire des recherches sur différents organismes et ensuite, j’ai changé mes consignes et les activités pour les étudiants. Dès le premier cours, nous avons commencé à travailler sur le projet et le blogue. En même temps, j’ai dû enseigner la matière prévue, mais je crois que le cours était plus intéressant.

H.D. : Dans ton article, tu mentionnes que les étudiants sont passés de la réticence à l’emballement. Comment qualifierais-tu leur motivation et leur engagement par rapport à la version plus traditionnelle de ce même cours?

J.B. : Certains étudiants ont démontré beaucoup d’enthousiasme dès le début de la session. Pour les autres, une fois qu’ils sont allés dans la communauté, ils trouvaient qu’ils mettaient en pratique les apprentissages de leurs autres cours. Ils ont mesuré la valeur de ce qu’ils apprenaient. Aussi, ils se sentaient appréciés par les organismes. Ils ont remarqué qu’ils faisaient une différence. Il y avait une fierté évidente dans les deux groupes.

H.D. : Selon toi, quel est l’impact de ce projet sur leur parcours et leur réussite?

J.B. : Pour leur choix de carrière, je dirais que c’était du concret pour eux. Que 13 étudiants sur 39 se soient interrogés sur leur choix de carrière après le projet, c’est excellent; ils vont faire des recherches et prendre des décisions éclairées. Pour ce qui est de la motivation, j’ai vu que le groupe se soutenait plus; les étudiants parlaient davantage entre eux. C’était un défi énorme pour plusieurs étudiants, mais leur confiance a grandi avec chaque intervention dans la communauté. C’était motivant pour eux, mais aussi pour moi!


Rappelons que l’orientation 1 du plan stratégique 2011-2016 du Cégep de Granby mise sur le soutien d’activités structurantes et orientantes pour augmenter le taux de diplomation (objectif 1.1). « […] il est toujours aussi important de permettre aux étudiants de vivre des expériences qui pourront confirmer ou infirmer leur choix de carrière. En effet, à partir du moment où la personne sait vraiment où elle veut se diriger, la réussite est généralement au rendez-vous. »

Alors merci Joy et bravo pour cette belle réussite!

Lisez l’article complet Trouver sa voie dans la communauté sur le Portail du réseau collégial du Québec (www.lescegeps.com).
L’article est également disponible en anglais : Finding one’s way in the community.

Vous avez une expérience terrain à nous raconter? Quelle que soit son envergure, contactez l’un des membres du Comité d’Animation Pédagogique!