Le plus récent bulletin d’information de l’AQPC (Vol. 27, no 2, Hiver 2013) est maintenant disponible sur le site Web de l’association (Bulletin de l’AQPC).

En voici quelques faits saillants:

3e édition des rencontres Acadie-Québec

Ce rendez-vous annuel, consacré à la pédagogie de l’enseignement supérieur, se tiendra du 4 au 6 mars 2013 au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) à Edmundston. Cet événement permet de mettre en valeur certaines des communications ayant remporté le plus de succès lors des plus récents colloques de l’AQPC. Il s’agit également d’une occasion pour les participants de partager les meilleures pratiques pédagogiques.

Pour plus d’information: http://www.pedagogie-acadie-quebec.ca/ 

Colloque annuel de l’AQPC

Le prochain colloque de l’AQPC se tiendra à Montréal, du 4 au 6 juin 2013. Le programme sera disponible en mars et la période d’inscription commencera vers le 2 avril prochain.

En plus des prix attribués annuellement (mentions d’honneur de l’AQPC et Prix Gérald-Sigouin), un nouveaux prix sera remis cette année lors de l’ouverture du colloque 2013 : le prix Vecteur pédagogique. Il sera décerné à un professionnel ou à une professionnelle soutenant et accompagnant sur le plan pédagogique les enseignants ou les gestionnaires d’un établissement membre associé de l’AQPC.

Pour plus d’information: http://www.aqpc.qc.ca/colloque

Pour les personnes intéressées, il est possible de télécharger les documents électroniques mis à la disposition des participants par les personnes qui ont prononcé une communication lors du colloque 2012 de l’AQPC.

Pour plus d’information: http://www.aqpc.qc.ca/appel/documentation/index.php?annee=2011

Nouvelle publication de l’AQPC

L’AQPC est l’éditrice de volumes portant sur différents thèmes pédagogiques (enseigner au collégial, le dossier d’étude, l’évaluation de programmes, etc.). Un nouveau livre devrait paraître dans les prochains mois sur « la situation authentique, de sa conception à son évaluation, dans toutes les disciplines ».

Pour plus d’information: http://www.aqpc.qc.ca/livres-et-prix

Bonne lecture!

Vous constatez qu’un de vos étudiants éprouve certaines difficultés dans votre cours (apprentissage, attention, compréhension, rédaction, etc.). N’ayant jamais eu d’avis du Carrefour de la réussite à l’effet que cet étudiant a des besoins particuliers (voir Lettre concernant des étudiants ayant des besoins particuliers), vous souhaitez néanmoins en discuter avec lui mais ne savez pas vraiment comment l’aborder.

Katherine Breton, Conseillère en adaptation scolaire et psychoéducatrice au Cégep de Granby – Haute-Yamaska, propose une démarche qui permet d’engager  le dialogue avec un étudiant et de valider ses perceptions auprès de lui. Ainsi, à la lumière de votre discussion, il sera plus facile pour vous d’intervenir auprès de lui, de lui offrir un encadrement adéquat ou de le référer aux services du carrefour de la réussite éducative afin de le soutenir dans ses difficultés.

(Entrevue réalisée en juin 2012)

http://www.youtube.com/watch?v=NXxTNrZyL4c

 

 

Vous avec de l’intérêt, des projets ou des préoccupations en lien avec l’éducation du développement durable? Le projet PACTE 2D, dont le Cégep de Granby – Haute-Yamaska  est partenaire, vient de publier son premier bulletin d’information.

PACTE 2D (Partenariat, Apprentissage, Collaboration et Transfert en Éducation au Développement durable) a pour objectif de favoriser l’intégration du développement durable aux programmes de formation collégiale et universitaire des sept établissements partenaires du projet. Il se veut un lieu d’échange et d’expérimentation en lien avec l’intégration du développement durable à la formation.

Le bulletin du PACTE 2D a pour objectifs :

  • D’animer la communauté de pratique québécoise en éducation au développement durable au niveau postsecondaire.
  • De mettre en valeur des exemples concrets d’intégration du développement durable dans des cours et des programmes dans les cégeps et universités.
  • De partager des ressources en lien avec le développement durable pouvant être utilisées dans les cours.
  • De diffuser des publications, des nouvelles et des événements en lien avec l’éducation au développement durable.

À titre d’exemples, à lire et à consulter dans le premier bulletin d’information :

  • Une 2e édition pour l’atelier en éducation au développement durable destiné aux enseignants des collèges et des universités.
  • Projet synthèse axé sur le développement durable et l’aide humanitaire en Techniques de génie mécanique et de maintenance industrielle.
  • Vidéo d’introduction au développement durable.

Vous souhaitez adhérer au bulletin d’information? Vous pouvez vous abonner dès maintenant via l’adresse suivante : http://www.pacte2d.ca/documentation/bulletin/.

Bonne lecture!

C’est avec grand plaisir que la Direction des études souhaite la plus cordiale des bienvenues aux nouveaux enseignants. Nous sommes très heureux de vous compter parmi la grande équipe du Cégep de Granby – Haute-Yamaska qui met toutes ses compétences, son talent et son professionnalisme au profit de la réussite des étudiants.

Luc Cardin (Génie industriel)

Jacquie K. Diatezua (Mathématique)

Ousseynou Diop (Physique)

Sylvain Gagné (Génie industriel)

Catherine Gardner-Fortier (Biologie)

Michael James (Anglais)

Robin Langlois (Génie industriel)

Alain Massé (Français langue seconde)

Philippe Murphy (Chimie)

Nous souhaitons à chacun d’entre vous, ainsi qu’à tous les enseignants du collège, une excellente session Hiver 2013 !

La Direction des études

L’infolettre Réseau collégial Nº 31 du 26 novembre 2012 mettait à l’affiche un article fort inspirant portant sur le projet d’apprentissage par le service communautaire (ASC) de Joy Blake, enseignante en anglais au département des langues de notre Cégep.

Joy vous raconte comment un étudiant peut trouver sa voie dans la communauté : « Les résultats de ma recherche démontrent bien que la stratégie pédagogique d’apprentissage par le service communautaire (ASC) peut permettre aux étudiants de confirmer, de remettre en question ou même de prendre une décision quant à un choix de carrière. »

Ce projet visait plusieurs objectifs :

  • Offrir aux étudiants l’opportunité de voir plus clair dans leur avenir professionnel à l’aide d’une approche orientante structurée.
  • Développer chez les étudiants la pensée critique en cultivant un jugement plus humaniste.
  • Susciter chez les étudiants un plus grand engagement dans leur projet d’études.

Profitons de la présence de Joy dans notre milieu pour en savoir davantage…


Huguette Dupont (H.D.) : Joy, d’où t’est venue cette idée de projet communautaire?

Joy Blake (J.B.) : Je voulais que les étudiants s’impliquent plus dans la communauté et vivent une expérience nouvelle en lien avec leur programme d’études, d’autant plus que beaucoup d’étudiants n’ont pas de stage dans le cadre de leur programme. Au début, j’ai pensé à un projet de bénévolat, mais lorsque j’ai découvert l’apprentissage par le service communautaire et tous les avantages d’un tel projet, j’ai tout de suite changé d’idée.

H.D. : En quoi consiste l’apprentissage par le service communautaire (ASC)? Peux-tu nous donner un exemple?

J.B. : Il « s’agit essentiellement d’une activité éducative créditée par laquelle une équipe d’étudiants, idéalement provenant de plusieurs disciplines, coopère avec un organisme communautaire à […] un projet dans la communauté, dans le but d’atteindre simultanément des objectifs poursuivis par un groupe communautaire et des objectifs de développement de compétences liées au service communautaire et à l’engagement social* ». Par exemple, dans mon cours, une étudiante qui songeait à devenir orthophoniste a consacré du temps à l’association des personnes aphasiques Granby-Région. Son expérience lui a permis de confirmer son choix et de comprendre la réalité des gens impliqués.

* http://www.communityservicelearning.ca/fr/documents/UQTRreport.pdf

H.D. : Comme enseignante, j’imagine que tu as dû revoir complètement l’organisation du cours et l’encadrement des étudiants?

J.B. : Il fallait que je change mon cours à 100%. J’ai pris plusieurs mois pour faire des recherches sur différents organismes et ensuite, j’ai changé mes consignes et les activités pour les étudiants. Dès le premier cours, nous avons commencé à travailler sur le projet et le blogue. En même temps, j’ai dû enseigner la matière prévue, mais je crois que le cours était plus intéressant.

H.D. : Dans ton article, tu mentionnes que les étudiants sont passés de la réticence à l’emballement. Comment qualifierais-tu leur motivation et leur engagement par rapport à la version plus traditionnelle de ce même cours?

J.B. : Certains étudiants ont démontré beaucoup d’enthousiasme dès le début de la session. Pour les autres, une fois qu’ils sont allés dans la communauté, ils trouvaient qu’ils mettaient en pratique les apprentissages de leurs autres cours. Ils ont mesuré la valeur de ce qu’ils apprenaient. Aussi, ils se sentaient appréciés par les organismes. Ils ont remarqué qu’ils faisaient une différence. Il y avait une fierté évidente dans les deux groupes.

H.D. : Selon toi, quel est l’impact de ce projet sur leur parcours et leur réussite?

J.B. : Pour leur choix de carrière, je dirais que c’était du concret pour eux. Que 13 étudiants sur 39 se soient interrogés sur leur choix de carrière après le projet, c’est excellent; ils vont faire des recherches et prendre des décisions éclairées. Pour ce qui est de la motivation, j’ai vu que le groupe se soutenait plus; les étudiants parlaient davantage entre eux. C’était un défi énorme pour plusieurs étudiants, mais leur confiance a grandi avec chaque intervention dans la communauté. C’était motivant pour eux, mais aussi pour moi!


Rappelons que l’orientation 1 du plan stratégique 2011-2016 du Cégep de Granby mise sur le soutien d’activités structurantes et orientantes pour augmenter le taux de diplomation (objectif 1.1). « […] il est toujours aussi important de permettre aux étudiants de vivre des expériences qui pourront confirmer ou infirmer leur choix de carrière. En effet, à partir du moment où la personne sait vraiment où elle veut se diriger, la réussite est généralement au rendez-vous. »

Alors merci Joy et bravo pour cette belle réussite!

Lisez l’article complet Trouver sa voie dans la communauté sur le Portail du réseau collégial du Québec (www.lescegeps.com).
L’article est également disponible en anglais : Finding one’s way in the community.

Vous avez une expérience terrain à nous raconter? Quelle que soit son envergure, contactez l’un des membres du Comité d’Animation Pédagogique!

 

 

 

 

 

Le bulletin Clic #80, complet ou en bref, a été distribué dans les casiers du personnel du Cégep de Granby.

Pour ceux et celles qui n’ont pas de copie papier ou qui reçoivent le Clic en bref, vous êtes invités à consulter le Clic en ligne à l’adresse suivante :

Version HTML : http://clic.ntic.org/cgi-bin/aff.pl?page=accueil&id=80
Version PDF : http://clic.ntic.org/cgi-bin/telecharger.pl?id=80

Dans ce numéro, je vous recommande tout spécialement les articles suivants :

Ouvrir le dictionnaire

Le dictionnaire vous semble un outil essentiel pour la réussite des étudiants, mais vous avez des doutes sur leur motivation et leur capacité à bien l’utiliser? Un nouveau parcours guidé interactif est disponible sur le site du CCDMD depuis avril 2012. Cet article vous présente les objectifs de cette ressource et son potentiel pédagogique.

L’autoscopie : pourquoi?

D’abord publié comme récit Profweb en mars 2012, le clic vous propose à nouveau cet article d’un enseignant nouvellement retraité du Cégep, Yvon Duquette. L’autoscopie, plus communément connue sous le nom de « vidéofeedback », est une stratégie pédagogique fort intéressante dans de multiples contextes et est utilisée au Cégep de Granby dans quelques disciplines.

Une contribution à Wikipédia comme projet de session!

Il n’est pas toujours facile de concevoir des activités d’apprentissage stimulantes et significatives pour les étudiants. Un enseignant en histoire vous raconte son cheminement et l’impact de l’activité sur la réussite et l’expérience de ses étudiants.

Wolfram Alpha, le Web sémantique à son meilleur

Pour les curieux et les audacieux, la lecture de cet article saura certainement vous satisfaire! L’auteur vous dresse le portrait de l’évolution d’Internet, en passant par le web informationnel, le web collaboratif, le web sémantique et l’Internet des objets. Déjà impressionnés? Allez-y, lisez-le au complet, vous découvrirez un monde surprenant d’applications pédagogiques du web sémantique et vous n’en serez que mieux informés des enjeux et de l’impact en éducation.

La tablette numérique en enseignement

La tablette, objet de convoitise, de plaisir et de savoir! Ce court article présente bien le contexte d’expérimentation dans lequel se retrouve le réseau collégial.

Bonne lecture technopédagogique!

Parmi les produits et services offerts par différents organismes du réseau collégial ou du secteur de l’éducation, l’APOP est très certainement l’une des associations que le Cégep de Granby favorise pour soutenir l’intégration des TIC dans son milieu.

 

  • Vous n’avez jamais entendu parler de l’APOP?
  • Vous avez entendu parler de l’APOP mais n’en savez pas plus?
  • Vous connaissez l’APOP mais ne savez pas exactement quels sont les services offerts?
  • Vous savez que l’APOP offre des services de perfectionnement en intégration pédagogique des TIC mais ne savez pas vraiment comment bénéficier de ces services?

Pour répondre à vos questions et bien vous informer, une nouvelle zone des Carnets pédagogiques est consacrée à L’APOP. Consultez la page Services de l’APOP pour en savoir plus à propos de sa mission, des services offerts, du Fonds Collectif de Perfectionnement auquel nous sommes membres et des modalités d’accès aux activités et services.

Veuillez prendre note que le bottin de l’APOP a été mis à jour avec les coordonnées de tout le personnel en date du 15 octobre 2012.

Dans le cadre d’un cours, pour une question d’actualité comme l’euthanasie, la participation citoyenne, la corruption ou les cellules souches, il est parfois utile de demander aux étudiants de compiler une revue de presse.

Le défi posé à l’étudiant n’est pas vraiment au niveau technologique. Avec l’index Eureka, disponible sur le portail Biblio-Web, on peut facilement et automatiquement générer une revue de presse, avec une table des matières et le texte intégral des articles en moins de cinq minutes. Un biblio-guide est disponible en format PDF pour des éléments de base sur l’usage de cet index.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le défi est plutôt d’ordre intellectuel : choisir un sujet, l’exprimer avec un plan de concepts, utiliser les modalités de la recherche avancée et finalement procéder à la recherche et sélectionner les articles pertinents qui vont figurer dans la revue de presse en conformité avec les exigences posées par l’enseignant.  Je vous propose cette marche à suivre en quatre étapes.

1        Le sujet et l’équation de recherche

2        L’exécution de la recherche et le choix des articles pertinents

3        L’édition automatique du dossier de presse.

4        L’utilisation de la revue de presse dans le cadre d’une activité de recherche 

Étape 1 : Le sujet et l’équation de recherche

Le choix du sujet

Eureka propose des articles provenant de plus de 1598 journaux, magazines et sites web (blogue, fil de presse). On retiendra donc des sujets d’actualité spécifique comme les OGM plutôt que des généralités sur l’alimentation. Une recherche sur la génétique ne donnera pas de résultats satisfaisants, mais une recherche sur le dépistage génétique et les maladies héréditaires sera plus concluante. Des sujets d’actualité comme l’euthanasie, l’avortement et l’Église catholique, les ressources pour hommes violents, le rôle du conseil de sécurité des Nations unies dans la guerre civile en Syrie sont des sujets spécifiques. Il en va de même avec des critiques d’un spectacle ou d’un livre.

Le choix des descripteurs et l’équation de recherche

Par la suite, on exprime ce sujet avec des mots clés. Comme on utilise un outil qui va directement puiser les concepts dans le texte des journaux ou des magazines, on utilisera du vocabulaire libre, soit les mêmes mots que ceux utilisés par les journalistes ou les auteurs d’articles. Voici deux exemples :

La contamination des nappes phréatiques ou de l’eau potable par l’exploitation des gaz de schiste est un sujet spécifique qui pourra faire l’objet d’une recherche avec les termes :                                                                              

Contamination ET (nappes phréatiques OU eau potable) ET gaz de schiste.

Les conséquences de l’exposition des enfants à la violence diffusée à la télévision est un sujet qui sera exprimé par les mots clefs suivants :                                             

enfants ET violence ET télévision

En  mode de recherche simple, on inscrit directement les mots clés et on procède à la recherche. Les résultats seront toutefois rarement concluants, car trop nombreux. Une recherche en mode avancé s’impose dans la plupart des cas, surtout au niveau postsecondaire.

Le mode de recherche avancé permet de circonscrire le sujet en limitant par opérateurs logiques et clés de recherche ainsi que par date et par source ou panier de sources. Inutile de reprendre entièrement le contenu de l’option d’aide contextuelle disponible sur Eureka. Nous allons poursuivre avec les options les plus fréquemment utilisées. 

Les opérateurs logiques

Les modalités de la recherche avancée permettent de mieux circonscrire un sujet avec des opérateurs logiques ou des clés de recherche.

Les opérateurs logiques les plus couramment proposés sont :  ET, OU, SAUF. J’aime bien utiliser également la troncature à droite qui sert à rechercher plusieurs mots commençant par la chaîne de caractère fournie. Par exemple adolescen* étendra la recherche aux mots adolescent, adolescents, adolescente, adolescentes et adolescence.

Finalement, l’usage de guillemets s’impose pour regrouper plusieurs termes afin de les traiter comme une seule entité. Par exemple « virage ambulatoire »,  « dépression d’épuisement » et « retombées économiques ».

Voici trois exemples de sujets exprimés avec des opérateurs logiques :

(Facebook OU médias sociaux SAUF Twitter) ET (printemps arabe OU révolution OU insurrection OU renversement) ET (gouvernement tunisien OU Tunisie OU Ben Ali)

(Maroc OU Tunisie OU Libye) ET touris*

« virage ambulatoire » ET (infirmiers OU infirmieres)  

Les clés de recherche

Les clés de recherche sont nombreuses. Si une recherche donne trop de résultats, on pourra utiliser la clef de recherche Introduction qui limite la recherche au titre, au sous-titre et au premier paragraphe de l’article.

Voici un tableau des opérateurs logiques et des clefs de recherche proposés par Eureka :

 

 

 

 

 

On pourra limiter les résultats de la recherche aux articles publiés dans une section particulière. Par exemple, pour obtenir des opinions, on limitera les résultats en utilisant le critère de recherche « dans la section » : éditorial ou opinion ou dialogues dans un journal comme Le Devoir, La Presse, Le Soleil ou Le Monde plutôt que dans tout le « texte intégral ».

Limitation par date

Selon la nature du sujet retenu, on se limitera à une semaine, un mois, trois mois, un an, deux ans ou plus pour limiter la recherche aux articles les plus récents.

Limitation par sources

C’est sans aucun doute l’une des limitations les plus importantes. Eureka propose plus de 1600 sources et celles-ci sont très variables. Il est rarement utile de reprendre le fil d’une agence de presse puisque son contenu est repris par les journaux. Chaque bibliothèque propose son propre profil ou panier de source. Avec le profil «Grands quotidiens en français», on restreint les résultats aux titres suivants : Le Devoir, Le Droit, Le Figaro, Libération, Le Monde, La Presse et Le Soleil.

Étape 2 : L’exécution de la recherche et le choix des articles pertinents

L’exécution

Il s’agit simplement de procéder à la recherche avec l’équation de recherche (incluant les opérateurs) et les limitations retenues.

Le choix des articles pertinents

À partir de critères convenus, on retient les articles les plus pertinents. Un premier clic sur un titre implose ce dernier dans la fenêtre de droite. Des options d’élargissement de l’écran ou de visionnement en PDF sont parfois utiles pour lire un article plus aisément. 

C’est à cette étape que l’étudiant doit choisir les articles pertinents en fonction des critères posés par l’enseignant. Pour ce faire, on exécute un double-clic sur le dossier à la gauche du titre de l’article. Celui-ci est automatiquement ajouté à un dossier. Les critères de sélection peuvent être de plusieurs ordres dont :

  • La variété de la provenance des sources : local, province, pays ou continents.
  • La date de publication avec une préférence pour les articles récents.
  • La notoriété de la source ou de l’auteur des articles.
  • La longueur des articles (exprimée en nombre de mots).
  • La variété des articles proposés quant à la forme (opinion, dossier, nouvelle).
  • La variété des articles proposés quant au contenu : articles proposant différentes opinions.
  • La variété des articles selon la langue retenue.

Ces critères doivent impérativement être bien transmis et compris par l’étudiant en précisant que la correction tiendra compte de ceux-ci.

Le nombre d’articles requis

Combien d’articles doivent figurer dans une revue de presse? Tout dépend de la nature du cours ou de la recherche demandée. Pour une revue de presse de base, 8 à 10 articles permettent de bien circonscrire un sujet.

Étape 3 : L’exécution de l’édition automatique de la revue de presse

Il s’agit ici d’une simple manipulation en ligne :
 

 

 

 
Le document édité comprend une table des matières (titre de l’article, titre de la source et pages où se trouvent l’article dans la revue de presse) et les articles, les uns à la suite des autres, selon l’ordre retenu lors de l’ajout des articles.

Étape 4 : L’utilisation de la revue de presse dans le cadre d’une activité de recherche

Bien lire et s’approprier les articles

Une fois la revue de presse éditée à l’écran en format PDF ou imprimée sur papier, le travail n’est pas terminé. Au contraire, il commence! L’étudiant devra tout d’abord bien lire les articles et se familiariser avec le vocabulaire en utilisant un dictionnaire spécialisé.

Recherche sur un sujet d’actualité et texte argumentatif

Selon les objectifs poursuivis, la revue de presse peut servir comme élément de base à une recherche sur un sujet d’actualité. Lire avec un crayon surligneur pour mettre en relief les concepts ou les phrases importantes peut être utile. Une fois lus, les articles de la revue de presse peuvent servir de base à la rédaction d’un texte présentant une synthèse sur une question ou un texte argumentatif. 

Point de départ pour un débat en classe

La revue de presse peut également servir à enrichir un débat sur une question controversée. On divise la classe en deux groupes, ceux qui sont pour et ceux qui sont contre.

Études comparatives

La revue de presse peut également servir à une étude comparative du traitement d’un sujet par différents médias. Plusieurs journaux ou revues du monde arabe ou asiatique sont proposés par Eureka et ils présentent souvent des points de vue différents de la presse occidentale. On pourra, par exemple, présenter les points de vue exprimés dans les journaux et magazines de différents pays sur la nécessité pour le conseil de sécurité des Nations unies d’intervenir en Syrie.

©Courrier International

 Dans le cas de la source Le Courrier international, cette dernière présente une caractéristique très intéressante. Ce magazine propose des articles traduits en français provenant de plusieurs sources. Pour un sujet donné, par exemple le sujet controversé des colonies de peuplement établies par l’État d’Israël, on pourra obtenir des articles provenant de l’Iran, des États-Unis, de la Palestine, d’Israël, d’Égypte et de la Russie. Parfois pour un même pays, on obtenir des articles exprimant les points de vue différents selon la dichotomie gauche ou droite, sunnites ou chiites, pro-Israélien ou anti-Israélien, religieux ou laïque. 

En conclusion, avec Eureka et l’option avancée d’édition, il n’a jamais été aussi facile de générer une revue de presse automatiquement. Le défi posé est plus au niveau intellectuel, le plan de concept, qu’au niveau technologique.

Daniel Marquis, bib. prof. et conseiller pédagogique         Cégep de Granby Haute-Yamaska

Quoi de mieux qu’un petit clip vidéo pour nous informer, nous faire sourire, nous faire réfléchir ou nous donner des idées.

Nous vous proposons cette semaine une sélection de clips pour agrémenter vos journées.

Des générations : La classe branchée d’hier à demain

Sous l’air de « Dégénérations » du groupe Mes Aïeux, cette vidéo présente de manière ludique l’évolution des technologies à l’école. Vidéo présentée dans le cadre de la rencontre nationale des gestionaires de l’éducation, mars 2012.

Les conférences numériques et Le monde en images

Conférence « Les deux mains sur le guidon du tandem » de Lise St-Pierre, professeure à la Faculté d’éducation (Performa) de l’Université de Sherbrooke, dans le cadre du colloque de l’APQC 2010 à Sherbrooke.

Cette conférence est un exemple parmi tant d’autres des conférences disponibles sur le site « Le monde en images » du CCDMD. Vous y trouverez notamment des conférences sur des thèmes présentés sur ce blogue, notamment La pratique du savoir-être : un défi didactique par Henri Boudreault et L’insertion professionnelle vue par des enseignants novices par Geneviève Nault.

Du paradigme de l’éducation

Adaptation française d’un clip vidéo intitulé « Changing Education Paradigms ». Bien que les idées véhiculées soient fortes et puissent même choquer, cette présentation a le mérite de remettre en question le système de l’éducation et nous faire réfléchir.

 

« Le savoir dicte le savoir-faire, mais la qualité de celui-ci dépend du savoir-être ». (Victor Levant, 1997)

Le but poursuivi par le présent texte n’est pas de faire état des différentes théories qui existent sur le sujet, mais plutôt de partager une certaine vision de l’importance de l’enseignement d’habiletés liées au savoir-être dans un milieu d’enseignement supérieur.

En pédagogie et plus particulièrement en approche par compétences, il est fréquent de parler des trois savoirs (savoir, savoir-faire et savoir-être). Cela étant dit, le savoir-être demeure parfois un peu flou…Pourtant, une fois sur le marché du travail, ce savoir-être se précise au point de faire la différence lorsque vient le temps de décrocher un emploi ou de le conserver, surpassant parfois les connaissances et l’expertise.

Lorsqu’on parle de savoir-être, le terme « savoir-faire relationnel » peut également être employé. On fait alors référence aux habiletés relationnelles, de coopération, de responsabilisation, d’actions pro-sociales et de contrôle émotionnel. Ce savoir-être revêt également une dimension professionnelle, laquelle il faudra être en mesure d’intégrer dans le cadre d’un emploi.

De façon générale, il est naturel d’associer le savoir-être aux programmes techniques. C’est une évidence surtout lorsque vient le temps d’aider les étudiants dans la recherche d’un stage et, un peu plus tard, à dénicher un emploi. On met donc beaucoup d’énergie en fin de parcours pour leur inculquer quelques bonnes pratiques d’employabilité.

Est-ce le bon moment et qu’en est-il des programmes menant à l’université ?

Sachant que le savoir-être puise sa source dans la dimension personnelle de chaque individu, il s’avère judicieux d’introduire rapidement l’importance et le sens du savoir-être dans la formation académique professionnelle de tout étudiant. Rapidement en effet puisque l’évolution de la dimension personnelle varie beaucoup d’un individu à l’autre et cette dimension se construit au fil du temps et selon les expériences et l’environnement de chacun.  Il serait donc tout aussi pertinent d’amorcer certains aspects du savoir-être pour les étudiants en formation pré-universitaire. Effectivement, qu’ils soient à la veille d’intégrer le marché du travail ou à quelques années de celle-ci, l’intégration et l’appropriation d’habiletés liées au savoir-être ne peuvent se faire sur une courte période.

Comment transmettre un savoir-être ?

Il existe bien sûr plusieurs dimensions au savoir-être, mais partons du fait que le savoir-être est un savoir-faire relationnel; on pense ici à la communication et à l’établissement de liens avec les gens que nous côtoyons quotidiennement dans le cadre de diverses activités mais aussi avec de futurs collègues et supérieurs.  Il est vrai que l’enseignement d’une compétence liée au savoir-être est plus complexe, surtout lorsque vient le temps de l’évaluer. En premier lieu, on peut penser à la notion de transférabilité comme moyen d’intégration. Ainsi, l’exemple demeure jusqu’à présent un des meilleurs moyens;  « L’exemplarité n’est pas un moyen d’influencer, c’est le seul. » (Albert Schweitzer). C’est donc dire que les enseignants, acteurs de première importance auprès des étudiants, ont le pouvoir d’influencer les comportements de leurs étudiants, en autant qu’ils adoptent eux-mêmes des comportements adéquats. Deuxièmement et en lien avec l’évaluation, une grille d’observation et de rétroaction des habiletés à évaluer peut être utilisée. Idéalement, les habiletés à prendre en compte devraient faire l’objet d’un consensus parmi les enseignants d’un même programme (Il n’est pas question ici d’aller plus loin dans les critères d’évaluation et de sa méthodologie. Toutefois, plusieurs guides et outils sont disponibles). Le consensus est de mise car il permet de miser sur des habiletés qui sont transférables et observables par plusieurs enseignants d’un même programme. De plus, ces habiletés sont identifiées comme étant celles jugées les plus importantes en lien avec le profil de sortie de l’étudiant au sortir de sa formation.

Enfin, il serait intéressant de réfléchir davantage sur le fait que le savoir-être, quel que soit l’appellation qu’on lui donne, est souvent négligé dans l’enseignement pour diverses raisons, dont les caractères complexe et subjectif de son évaluation. Afin de mieux en prendre compte, peut-être aurait-on  avantage à consulter les acteurs du marché du travail ?

Quelques définitions…

  • Selon l’AFNOR (Association française de normalisation) :
    « Le savoir-être correspond à la capacité de produire des actions et des réactions adaptées à l’environnement ».
  •  Selon Henri Boudreault, Ph. D.:
    « Le savoir-être est un état d’esprit qu’une personne adopte à l’égard d’elle-même ou envers les autres dans une situation, selon les circonstances ou les évènements, qui l’incitent à une manière d’être ou d’agir ».
  • Selon l’Association canadienne de la formation professionnelle :
    « La compétence professionnelle c’est la démonstration par un individu qu’il possède la capacité – c’est-à-dire les connaissances (le savoir), les habiletés (le savoir-faire) et les attitudes (le savoir-être) d’accomplir un acte professionnel, une activité ou une tâche conformément à une norme ou à toute autre exigence prédéterminée ».

Compétence professionnelle. Henri Boudreault, 2002.

 Source : Avez-vous dit compétences? Blogue « Didactique professionnelle« , avril 2010.