C’est la grande rentrée  2013-2014 au Cégep de Granby – Haute-Yamaska,  pas seulement pour les étudiants, mais pour vous aussi précieux enseignants!

Quel enthousiasme de revoir vos étudiants des années précédentes et aussi tous les nouveaux étudiants qui arrivent dans vos classes! Pour ceux qui fréquentent le Cégep pour la première fois, la première session constitue une importante période de transition, d’adaptation et d’apprentissage : nouvel environnement, nouveau cercle d’amis, nouveau champ d’études, nouvelles façons de travailler et d’étudier, nouvel horaire de cours, nouvelle autonomie…

Enseigner à des étudiants de première session au collégial comporte certains défis, et ce, même si la plupart d’entre eux s’adaptent bien aux études supérieures. Bien que l’étudiant soit le principal responsable de sa réussite, en tant qu’enseignant, vous jouez un rôle de premier plan auprès de lui, vous êtes un acteur privilégié qui contribue au développement graduel de son autonomie.

Au cours de cette période déterminante pour la réussite et la persévérance dans les projets d’études d’un étudiant, vous contribuez à le sécuriser, à l’informer, à l’outiller, à le soutenir, à l’aider, à trouver du sens dans ses apprentissages et aussi, à le stimuler.

Vous possédez déjà de nombreuses stratégies pédagogiques qui favorisent la réussite des étudiants. Peut-être êtes-vous à la recherche de différentes ressources qui pourraient vous être utiles afin de compléter ou d’ajuster vos pratiques aux étudiants de première session? Si c’est le cas, nous vous proposons de consulter le dossier thématique portant sur la pédagogie de première année disponible dans les Carnets pédagogiques.

Bonne session à vous tous !

Katie Beauvais
Conseillère en orientation / Aide pédagogique individuelle
Carrefour de la Réussite Éducative
 
Marie-Janou Lusignan
Conseillère pédagogique, soutien à l’enseignement

C’est avec grand plaisir que la Direction des études souhaite la plus cordiale des bienvenues aux nouveaux enseignants. Nous sommes très heureux de vous compter parmi la grande équipe du Cégep de Granby – Haute-Yamaska qui met toutes ses compétences, son talent et son professionnalisme au profit de la réussite des étudiants.

  • Léon Bérard (Génie industriel)
  • Danielle Blondin (Techniques administratives)
  • Jérôme Bourassa (Physique)
  • Christian Bujold (Arts plastiques)
  • Luc Cardin (Génie industriel)
  • Nicolas Cormier (Espagnol)
  • Mathieu Dumais (Biologie)
  • Cynthia Fortin (Techniques administratives)
  • Sylvain Gagné (Génie industriel)
  • Dominique Langelier (Techniques d’éducation à l’enfance)
  • Valérie Lapointe (Mathématiques)
  • Alain Massé (Français langue seconde)
  • Ariane Meloche (Éducation physique)
  • Philippe Murphy (Chimie)
  • Stéphanie Pellerin (Biologie)
  • Mélanie Plouffe (Techniques d’éducation spécialisée)
  • Stéphane Robitaille (Génie mécanique)
  • Aboubacry Sam (Sociologie)
  • Myriam St-Amant-Verret (Biologie)
  • Judith St-Laurent (Gestion de commerce)
  • Karel Tétreault-Robert (Psychologie)
  • Ariane Vaillancourt (Chanson)

Nous souhaitons à chacun d’entre vous, ainsi qu’à tous les enseignants du collège, une excellente session Automne 2013 !

La Direction des études

Chères enseignantes et chers enseignants,

Nous vous souhaitons d’excellentes vacances! Nous espérons que vous profiterez de cette période de congé bien méritée pour vous reposer et bénéficier de tous les plaisirs dont vous rêvez.

Au plaisir de vous retrouver à la rentrée, en août 2013!

Le comité d’animation pédagogique.

Pascal Leduc est un nouvel enseignant dans le domaine de l’administration. Durant l’année 2012-2013, il a fait partie de l’équipe « Gestion de commerces » à l’enseignement régulier et de l’équipe de la formation continue dans le programme « Représentation commerciale et technique ». C’est durant sa participation au projet d’expérimentation de la tablette tactile qu’il a partagé au groupe son enthousiasme à propos de Google Drive. Au bénéfice de tous, voici son récit de pratique.


Huguette Dupont (HD) : Pascal, quelle était ta motivation de départ?

Pascal Leduc (PL) : Au cours de la session d’automne 2012, j’ai décidé d’introduire un outil collaboratif utile tant au niveau des relations étudiant-enseignant qu’étudiant-étudiant. L’objectif de départ était de faciliter le partage de documents pour améliorer le processus de veille et de pouvoir faire des rétroactions régulières sans alourdir la tâche administrative de création d’énoncés de travaux et de retour de documents corrigés sur la plateforme pédagogique qu’est LÉA. L’outil a par la suite été partagé aux étudiants pour faciliter leur organisation et leur rédaction de travaux de session.

HD : Tu as donc expérimenté Google Drive?

PL : Google Drive est un environnement « Cloud »1, c’est-à-dire de mise en stockage numérique sur le web. Il permet de stocker et de partager des données à des utilisateurs ciblés et de leur permettre de travailler simultanément sur un même document. Vous pouvez y produire des documents équivalents (pour les fonctions de base) à ceux de la suite Office de Microsoft (Word, Excel, PowerPoint) à quelques différences près et quelques autres formes de documents comme des formulaires de sondage ou des dessins. Drive, c’est également un espace de stockage de données diverses où vous pouvez rendre disponible en tout temps l’information qui vous est essentielle, même à partir de votre téléphone intelligent ou d’une tablette numérique. Fini les clés USB perdues, tout est dans le nuage.

Pour vous créer un compte, tout ce dont vous avez besoin est une adresse courriel, par exemple celle du cégep, afin de pouvoir vous identifier sur la plateforme. Cette stratégie vous facilitera également la tâche lorsque viendra le temps de demander à vos étudiants de vous partager leurs documents plutôt que d’avoir un parc d’adresses courriel à gérer, tant pour vous que pour les étudiants.

HD : En quoi y vois-tu un potentiel de veille impressionnant?

PL : Nombreux sont les cours où les enseignants demandent une version préliminaire d’un travail avant son dépôt final ou un travail de longue haleine s’étendant sur plusieurs semaines. Nous ne nous cacherons pas que la procrastination est encore loin d’être un phénomène en voie de disparition. C’est ici que la veille ponctuelle rendue possible par Google Drive devient intéressante. Vous pouvez constater en temps réel la progression des différents ouvrages produits par vos étudiants et leur offrir du support lorsque nécessaire, que ce soit sous forme de commentaires ou de réponses à diverses questions. Cette plateforme vous permet également de télécharger directement sur votre ordinateur les documents produits, lorsque désiré. Cette façon de faire nécessite effectivement quelques périodes de temps dispersées au cours de la session, mais dans un contexte de rétroaction formative en continu, elle vous fera assurément gagner de nombreuses heures lorsque viendra le temps de la correction finale!

L’outil vous permet même de voir le travail réalisé par chacun des étudiants dans le document en question, d’avoir un historique des modifications et de vous assurer d’avoir un dépôt lors de la date butoir.

HD : Pourquoi est-ce intéressant pour les travaux d’équipes?

PL : Vous est-il déjà arrivé de vivre la situation suivante?

« Bonjour M. X, je viens de réaliser que je ne vous ai pas transmis la bonne version de notre travail d’équipe. Voici donc la réelle copie finale du document. Mille excuses. -Y- »

Drive évite ce genre de situation en contrôlant la source du problème : la duplication de document. Plutôt que de travailler chacun sur une version différente du document concerné, les étudiants peuvent, à l’aide de Drive, travailler simultanément sur le document, tant qu’ils ont accès à une connexion internet. On leur simplifie ainsi la tâche parfois compliquée des réunions d’équipe pour la rédaction. Drive va jusqu’à leur rendre disponible une plateforme de clavardage, un peu comme celle présente dans le média social tant répandu qu’est Facebook. Ils pourront donc y retrouver un peu de leur chez-soi.

Finalement, question d’économie, Drive peut être une solution très respectable pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir la suite Office. Donnant accès aux principales fonctions des outils de Microsoft, certains y trouveront une solution facile d’accès (ne nécessitant aucun téléchargement contrairement à Open Office) et économique (service tout à fait gratuit et stockage de 5 Go sans frais).

Bonne exploration!

Pascal Leduc


Un incontournable pour des fins professionnelles et quelques informations complémentaires

Pour ma part (Huguette – CP), Google Drive fait partie intégrante de mon coffre à outils professionnel. Puisque je collabore fréquemment avec des collègues du réseau collégial, nos ordres du jour sont en format Google Doc puisque nous faisons souvent une prise de notes collective, en direct, durant nos rencontres dans VIA ou Skype (plateformes de communication en mode synchrone). Et lorsque nous avons à rédiger des textes en équipe, c’est devenu un réflexe de le faire avec cet outil. Quand je pense aux départements de notre cégep et aux nombreux défis de la collaboration en équipes de travail, je me dis que les groupes locaux pourraient avantageusement en tirer profit! J’ai fait une expérience dans le cadre du projet d’expérimentation de la tablette tactile. Pour réaliser un bilan de groupe, les participants ont mis en commun leurs points de vue (et ce au moment, dans le lieu et avec l’appareil qui leur convenait) dans un Google Doc que je leur ai partagé. Tout s’est fait simplement, autant pour moi que pour eux.

Si le récit de Pascal a su piquer votre curiosité, je vous suggère la lecture de deux récits et d’une chronique Profweb. Ces textes vous permettront d’approfondir le sujet et de vous inspirer de l’expérience d’autres enseignants. À noter également que l’APOP offre régulièrement des ateliers à ce sujet. Rappelons finalement que l’utilisation pédagogique de Google Drive est un excellent choix pour développer l’habileté « Communiquer et collaborer sur Internet » du Profil TIC des étudiants du collégial et que la stratégie de suivi en continu des travaux de vos étudiants permet aussi d’éloigner … le plagiat!

Google Documents : pour résoudre les problèmes de partage et de collaboration
http://www.profweb.qc.ca/fr/publications/recits/google-documents-pour-resoudre-les-problemes-de-partage-et-de-collaboration/index.html

Quelques scénarios d’écriture réussis avec Google Docs
http://www.profweb.qc.ca/fr/publications/recits/quelques-scenarios-decriture-reussis-avec-google-docs/index.html

Collaborer n’est pas naturel pour les étudiants, même à l’heure de l’infonuagique
http://www.profweb.qc.ca/fr/actualites/chroniques/collaborer-nest-pas-naturel-pour-les-etudiants-meme-a-lheure-de-linfonuagique/index.html


[1] Infonuagique. Modèle informatique qui, par l’entremise de serveurs distants interconnectés par Internet, permet un accès réseau, à la demande, à un bassin partagé de ressources informatiques configurables, externalisées et non localisables, qui sont proposées sous forme de services, évolutifs, adaptables dynamiquement et facturés à l’utilisation. Source : Grand dictionnaire terminologique.

 

 

 

 

 

Le bulletin Clic #82, complet ou en bref, a été distribué dans les casiers du personnel du Cégep de Granby.

Pour ceux et celles qui n’ont pas de copie papier ou qui reçoivent le Clic en bref, vous êtes invités à consulter le Clic en ligne à l’adresse suivante :

Version HTML : http://clic.ntic.org/cgi-bin/aff.pl?page=accueil&id=82
Version PDF : http://clic.ntic.org/cgi-bin/telecharger.pl?id=82

Cette édition porte presqu’exclusivement sur le portfolio électronique. Quelle chance! Rappelons que notre plan TIC institutionnel comprend l’action « 3.12 Accompagner les programmes dans l’intégration d’un portfolio électronique. » Plusieurs programmes du Cégep de Granby s’intéressent au potentiel du portfolio (présentation, apprentissage, évaluation) et prévoient l’intégrer dans le cadre d’un projet structuré. Cette démarche s’inscrit entre autres en continuité avec l’intégration d’un Profil de sortie TIC des étudiants dans un programme d’études.

Dans ce numéro, je vous recommande tout spécialement les articles suivants :

Sur les traces du  SHERPA  !

On vous présente ici « un portfolio numérique interordre, transférable, interopérable et adapté au contexte pédagogique québécois ». Vous découvrirez notamment les axes pédagogiques de ce portfolio et ses quatre dimensions : apprentissage, présentation, évaluation et cheminement.

Suivre le cheminement d’un élève

Dgino Cantin, enseignant du Cégep de Limoilou, vous expose son expérience dans l’utilisation d’un portfolio comme soutien à l’apprentissage et comme outil d’encadrement.

Le portfolio numérique (dossier)

Cet article est une collaboration de  plusieurs organismes partenaires TIC du réseau collégial. Ce dossier est issu d’un des laboratoires offerts par la Vitrine Technologie-Éducation (labo vté). Plusieurs angles vous sont partagés :

  • Vue conceptuelle du portfolio
  • Le choix d’un outil, une étape cruciale
  • De plus en plus ambitieux : le portfolio!
  • Planifier l’utilisation d’un portfolio électronique

Bonne lecture technopédagogique!

Un nouvel atelier de perfectionnement est offert aux enseignants du régulier et de la formation aux adultes du Cégep de Granby – Haute-Yamaska. L’Atelier Zoom sur le plan de cours a pour objectif d’aider les enseignants, et plus particulièrement les enseignants débutants (0-5 ans), à concevoir un plan de cours conforme, complet et efficace.

Pour les enseignants d’expérience, cela peut être l’occasion de faire le point, se questionner sur ses plans de cours et apporter les réajustements requis au besoin.

D’une durée de 2h30, cet atelier couvre de nombreux sujets tels que :

  • Le processus dans lequel s’inscrit l’élaboration d’un plan de cours ;
  • Les principales ressources pouvant aider à la rédaction d’un plan de cours;
  • Les informations contenues dans un plan de cours;
  • Les politiques, les normes et les exigences en lien avec le plan de cours, etc.

Au cours de l’activité, les participants sont invités à analyser un plan de cours à partir des apprentissages effectués et des outils disponibles.

En prévision de la préparation de la session Automne 2013, deux dates ont été sélectionnées pour cet atelier :

  • Mardi 11 juin 2013, de 9 h à 11h30
  • Mardi 20 août 2013, de 9 h à 11h30

Vous pouvez consulter la description complète de l’atelier en cliquant sur l’image ci-dessous.

Pour connaître les autres formations offertes à la session Automne 2013, veuillez consulter la section « Activités de perfectionnement » sous l’onglet NOUVEAUX ENSEIGNANTS.

Pour information ou pour réserver votre place, veuillez communiquer avec :

Marie-Janou Lusignan
Conseillère pédagogique, soutien à l’enseignement et répondante Performa
mjlusignan@cegepgranby.qc.ca
Poste 1365

 

Date limite pour confirmer votre participation :

  • Vendredi 7 juin (pour l’atelier du 11 juin)
  • Lundi 19 août (pour l’atelier du 20 août)

Vous pouvez dès maintenant consulter l’offre de formation de la programmation régionale et réseau de PERFORMA pour la session Automne 2013.

Programmation régionale

Des activités de perfectionnement en présence sont offertes dans différents Cégeps des régions de Montréal, Centre-du-Québec et Québec pour les programmes du CPEC, MIPEC et DE.

Vous pouvez consulter la programmation des activités régionales pour la session Automne 2013 sur le Portail public de PERFORMA.

Programmation réseau

De nombreuses activités de perfectionnement sont offertes en ligne, en présence ou selon une formule hybride pour l’ensemble des programmes PERFORMA de 1er et de 2e cycle.

Vous pouvez consulter la programmation des activités réseau pour la session Automne 2013 sur le Portail public de PERFORMA.

Nouveautés 2013-2014!

Les attitudes professionnelles au collégial

Une nouvelle activité, proposée dans le cadre du Diplôme de 2e cycle en enseignement au collégial (DE), sera offerte dès l’automne prochain dans la région de Montréal : « Les attitudes professionnelles au collégial ».

Conçue par le Regroupement des collèges de la région de Montréal, cette formation sera dispensée en trois temps :

Les attitudes professionnelles au collégial : les choisir
1 crédit – Collège de Rosemont – Août 2013
Les attitudes professionnelles au collégial : les enseigner
1 crédit – Collège de Maisonneuve – Janvier 2014
Les attitudes professionnelles au collégial : les évaluer
1 crédit – Collège Montmorency – Juin 2014

Intégrer le développement durable à l’enseignement collégial

Dès l’automne 2013, PERFORMA ajoutera le cours « Intégrer le développement durable à l’enseignement collégial » à son offre de formation. Celui-ci fera partie des cours optionnels du diplôme de 2e cycle en enseignement au collégial (DE). Le cours sera offert en projet-pilote au Cégep de Sherbrooke et les enseignants des cégeps de la région sont invités à s’y inscrire.

Période d’inscription

  • La plupart des cours de la programmation réseau débuteront le 16 septembre et se termineront le 27 décembre 2013.
  • La période d’inscription sera du 27 mai 8h au 31 mai 17h.
  • Les retraits sans pénalités sont acceptés jusqu’au 31 mai; au-delà de cette date, il sera possible de vous désinscrire, mais les frais devront néanmoins être acquittés.
  • Les activités dont les inscriptions sont suffisantes seront annoncées le 5 juin.
  • Pour les enseignants qui suivent une formation PERFORMA pour la première fois, la demande d’admission à l’Université de Sherbrooke ainsi que la fiche d’inscription devront être transmises au plus tard le 14 juin.

Si vous avez des questions ou si vous désirez vous inscrire, veuillez communiquer avec Marie-Janou Lusignan par courriel à mjlusignan@cegepgranby.qc.ca ou par téléphone au poste 1365.

 

[VertigO], la revue électronique en sciences de l’environnement, a publié, en janvier dernier, un numéro spécial dédié à l’intégration du développement durable à la formation postsecondaire.

Ce numéro hors série regroupe différents textes de chercheurs en éducation, en développement durable ou d’autres disciplines, ainsi que d’enseignants collégiaux et universitaires. L’intégration du développement durable à la formation y est abordée selon différentes perspectives qui témoignent de la diversité des approches, des projets, des expériences et des points de vue en la matière, que ce soit au Québec ou en Europe.

L’objectif de cette publication est de permettre le développement d’une expertise de recherche tout en mettant en valeur des pratiques en éducation au développement durable spécifiques au système d’éducation postsecondaire québécois et aptes à contribuer aux défis que se sont donnés certains cégeps et universités québécois en la matière.

C’est dans cette perspective que Marie-Janou Lusignan, conseillère pédagogique au Cégep de Granby – Haute-Yamaska, a collaboré à ce numéro hors série au moment où elle était enseignante en Techniques de Tourisme. L’article « Intégration des principes de développement durable au collégial : le cas du programme de Techniques de tourisme » trace un portrait des différentes initiatives et démarches entreprises par le programme afin d’intégrer le développement durable à son cursus. Depuis maintenant près de 10 ans, le programme de Techniques de tourisme évolue en poursuivant la mise en œuvre, étape par étape, d’un certain nombre d’actions ciblées afin de relever le défi d’intégrer à la formation les principes du développement durable. L’objectif étant, dans un premier temps, de former des citoyens et des professionnels responsables pour assurer une relève qui soit mieux à même de jouer un rôle d’acteur de changement dans son milieu par une bonne compréhension des enjeux. Dans un second temps, la démarche vise à mieux répondre aux besoins et aux attentes des employeurs en cette matière.

Pour consulter le texte intégral de l’article: Intégration des principes de développement durable au collégial : le cas du programme de Techniques de tourisme.

Pour consulter le numéro hors série : Éducation et développement durable dans les universités et les cégeps : une nécessaire intégration.

Pour clore la série « Comment intervenir auprès d’un étudiant… », deux capsules vidéos vous sont maintenant proposées. Katherine Breton, Conseillère en adaptation scolaire et psychoéducatrice au Cégep de Granby – Haute-Yamaska, répond à  présent à deux grandes questions : à quel moment et à quel endroit intervenir auprès d’un étudiant ayant une difficulté ou un problème de comportement?

(Entrevue réalisée en juin 2012)

http://www.youtube.com/watch?v=AmY4WGE6D6Y

http://www.youtube.com/watch?v=GsKSMgUu2Lg

La sixième édition du manuel Pour réussir : Guide méthodologique pour les études et la recherche, de Bernard Dionne vient d’être publiée. Je vous propose dans ce texte, un compte-rendu analytique et critique du manuel, ainsi qu’un bref survol des autres manuels et sites web qui abordent cette question.

Ce guide s’est imposé depuis la première édition, avec plus de 250 000 exemplaires vendus, comme une référence.  En plus d’être retenu comme manuel dans certains programmes, il est souvent placé à la réserve et il est fortement recommandé par les enseignants. Son originalité tient à la multiplicité de ses champs d’intérêt.  Il peut servir, à la fois pour gérer sa vie d’étudiant (se motiver, gérer son temps), améliorer son rendement scolaire (prendre des notes, lire attentivement, étudier, réussir ses examens et travailler équipe) et comme support méthodologique, pour rédiger un travail, chercher en bibliothèque et sur Internet, citer ses sources et présenter matériellement un travail écrit. Pour ces raisons, à la bibliothèque ou en classe, on se réfère à Dionne comme on se réfère au Robert pour la langue écrite.

Cet ouvrage est destiné avant tout aux étudiants du niveau collégial, tant ceux de l’enseignement régulier que ceux de l’éducation des adultes.

Cette nouvelle édition, qui remplace celle publiée il y a cinq ans, propose plusieurs innovations. On passe de 254 à 278 pages tout en maintenant 12 chapitres. On a retiré les témoignages « Pleins feux sur la réussite » de l’édition précédente. On propose plutôt, au début de chaque chapitre, un Plan du chapitre et une carte conceptuelle. Ces derniers permettent de visualiser et de saisir en un clin d’œil, le contenu et le déroulement logique du chapitre.  Une page Testez-vous permet, avant d’aborder le chapitre, de poser un diagnostic sur ses habitudes ou ses connaissances. L’auteur poursuit son usage d’encadrés intitulés Tactique, avec des outils pour aller plus loin, des techniques et des exemples. Chaque chapitre se termine par un encadré Compétence qui propose un comportement et un savoir-faire.

          

Le premier chapitre, Se motiver, est nouveau et propose à l’étudiant une bonne introspection pour maintenir sa motivation. Par une meilleure connaissance de soi, les secrets de la réussite sont explicités et l’auteur insiste sur l’importance d’avoir un plan d’action et de se fixer des objectifs.  Les cinq chapitres suivants proposent, essentiellement, comme l’édition précédente, les éléments de base du métier d’étudiant : gérer son temps, prendre des notes en classe, lire attentivement, étudier, réussir ses examens et travailler en équipe. On propose toujours quatre types de lecture, mais pour se préparer aux examens la méthode SQ4R fait place à la SQL3R : survoler, questionner, lire, restructurer, réciter et réviser.

Le chapitre Lire activement propose une bonne réflexion sur l’acte de lire, une typologie et de bonnes remarques. L’auteur propose la fiche de lecture comme « outil idéal pour consigner des informations recueillies lors d’une recherche documentaire ».  Je ne crois pas que les étudiants du niveau collégial colligent des fiches titre, bibliographique, résumé, citation, commentaire ou réseaux de concepts et les rangent dans une boite comme dans cette illustration ci-contre.

Je crois toutefois, comme Dionne, que cette étape d’appropriation et de synthèse du contenu  est importante et est trop souvent ignorée de la part des étudiants. La proposer sur des fiches 5 X 7 me semble toutefois obsolète. Heureusement, l’auteur propose également l’édition de fiches électroniques avec les mêmes modalités que celles qui sont imprimées.

Suivent successivement les chapitres consacrés à la rédaction de textes, dont notamment plus de six pages sur la dissertation en philosophie, les bases de la recherche documentaire, la recherche en bibliothèque et sur Internet.  Soulignons la place privilégiée que l’auteur accorde à la bibliothèque, à ses ressources traditionnelles, mais également celles disponibles sous forme numérique.  Ce choix, à la fois éditorial mais aussi académique, de proposer de débuter une recherche en bibliothèque ou à partir de son site web et de son catalogue, plutôt que sur Google, confirme notre rôle et celui de nos institutions, à titre de Passeurs de savoirs .

La démarche retenue par Dionne pour le travail de recherche est subdivisée en 5 étapes :

La section de la collecte des données est très succincte. On se limite à énoncer et définir brièvement la méthode historique, l’analyse de contenu, l’entrevue, l’analyse quantitative et l’observation. Il faut savoir que l’éditeur propose un autre manuel portant le titre IPMSH : une approche multidisciplinaire http://www.cheneliere.ca/6326-livre-ipmsh.html   qui aborde cette problématique et qu’un éditeur concurrent, ERPI, y va aussi d’un manuel complet sur la question.

Les chapitres 9 : Chercher et évaluer l’information en bibliothèque et dans Internet, 10 : Citer et présenter l’information et 11 : Présenter un rapport, intéresseront particulièrement le personnel des bibliothèques souvent sollicités par les enseignants ou les étudiants, à la recherche de modèles ou de normes.  À ce chapitre, Dionne innove en ajoutant au modèle traditionnel Auteur-Titre, souvent appelée la méthode Dionne, le modèle de plus en plus utilisé en sciences, en psychologie et en éducation : celui Auteur-Date, de l’American Psychological Association APA, 6e édition. L’auteur s’aligne sur la traduction et l’adaptation non officielle, mais combien utile et reconnue dans le milieu, de Dominic Desaulniers de la Bibliothèque ÉPC-Biologie de l’Université de Montréal. http://guides.bib.umontreal.ca/disciplines/20-Citer-selon-les-normes-de-l-APA

Un dernier chapitre portant le titre Réussir son exposé oral propose des éléments susceptibles d’améliorer ses performances ainsi que de l’information concernant l’usage du logiciel PowerPoint. Cette dernière, bien que succincte, présente des conseils utiles.

Que retenir de cette nouvelle édition?  Soulignons avant tout le travail soigné de la firme Pige communication de Québec, qui assure la mise en page et tout le graphisme. Dans certains cas, un tableau ou un graphique valent mille mots. On veut le voir et non seulement le lire.  Plusieurs pages du manuel proposent, à cet effet, de bons tableaux ou des saisies d’écran, comme en témoignent celles reproduites dans ce texte.

À l’heure de la lutte au plagiat et des considérations éthiques, le manuel consacre plusieurs pages à cette question et des modèles de citations variés. L’ajout du modèle de citation de l’APA et les nombreux exemples proposés sont également un élément phare de cette dernière édition.

Il faut dire que l’auteur s’est entouré pour cette édition d’une vingtaine de collaborateurs du milieu collégial : enseignants, bibliothécaires, conseillers pédagogiques. À ce propos, je tiens à préciser que j’ai collaboré modestement  à cette édition, principalement aux chapitres 9 et 10.  Cette collaboration m’empêche-t-elle d’être totalement objectif dans mon évaluation? La question mérite d’être posée et je vous laisse le soin d’en juger, à la lecture de ce compte-rendu critique.

****

Comment ce manuel se compare-t-il en rapport avec les autres manuels publiés?

Avant tout, un regard rétrospectif nous permet d’affirmer que beaucoup de chemin a été parcouru depuis la publication de Raymond Boucher : Les étapes de la rédaction d’un travail en bibliothèque, édité une première fois en 1969 et pour la dernière fois en 1971!  Si on met de côté les ouvrages spécifiques à la rédaction de thèses et à la recherche en sciences sociales, ainsi que tous les guides imprimés localement par les cégeps ou certaines facultés d’universités, plusieurs manuels, du même genre que Dionne, ont été publiés au fil des ans:

Goulet, L. et G. Lépine. Cahier de méthodologie. 4e éd. Montréal, Université du Québec à Montréal, 1987, 231p. Pendant longtemps ce livre a servi de modèle à suivre.

Létourneau, Jocelyne. Le coffre à outils du chercheur débutant. Montréal, Boréal, 2006, 264p . Publié en 1989, ce manuel a été réimprimé en 2006 et est encore disponible en format PDF par l’intermédiaire du pretnumerique.ca

Letarte, André. Production d’écrits (série de 6 fascicules). 3e éd. Québec, Université Laval. 1994.

Espinasse, Marie-Chantal et al. Parcours sans détour : Guide d’accompagnement méthodologique. Montréal, Association québécoise de pédagogie collégiale, 1996. Ce qui était avant tout un guide concernant la rédaction est resté sans suite ou mise à jour.

Tremblay, Raymond Robert et Y. Perrier. Savoir Plus : outils et méthodes de travail intellectuel. 2 éd. Montréal, Chenelière Éducation, 2006.  Publié une première fois chez McGraw-Hill en 1989, en 1994 et en 2000 chez McGraw-Hill Chenelière et réimprimé en 2006 , ce guide a servi de modèle pendant plusieurs années, mais n’a pas été réédité, l’éditeur ayant sans doute préféré se limiter à Dionne.

Jimenez, A et J.-E. Tadlaoui. Guide méthodologique universitaire. Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2011. 146 p. Un programme subdivisé en 12 chapitres et 12 semaines. Bien que très succinct et surtout axé sur la rédaction, ce guide aborde l’essentiel, même le modèle de bibliographie Auteur-Date.

Lambert-Chan, Marie. Petit guide de survie des étudiants. Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2012. 160 p. Une première édition pour un guide qui aborde de manière trop brève des sujets comme la rédaction des travaux (3 pages).

Ce survol rapide permet de conclure que le manuel de Bernard Dionne, qui en est à sa 6e édition, est sans aucun doute l’ouvrage le plus complet et exhaustif sur le marché. C’est celui qui est le plus en mesure de répondre aux nombreux défis et exigences de l’enseignant collégial.

******

Qu’est-il de la version web du manuel?

Le manuel de Bernard Dionne possède un prolongement web sur la plate-forme de Chenelière Éducation.  Pour l’instant ce n’est qu’une version en ligne du manuel. Nous n’y avons pas trouvé les autres outils documentaires mentionnés dans le livre. À savoir les ressources disciplinaires, le gabarit de présentation d’un rapport et le tout nouveau Biblioguide pour établir une bibliographie. Le site : http://www.pourreussir.com/ pointe toujours vers la version précédente du manuel.  Des mises à jour s’imposent.

Qu’en est-il ailleurs sur la toile?

Le premier site de référence qui nous vient à l’esprit est l’Infosphère de l’UQAM, http://www.bibliotheques.uqam.ca/InfoSphere/ qui se veut : « un outil de formation utile pour développer ses habiletés de base en recherche d’information ».  Disponible en deux versions, sciences humaines et sciences de la gestion et sciences et technologies, le site a fait l’objet d’une mise à jour substantielle en 2009, avec l’ajout de 5 modules et un jeu-questionnaire. Depuis cette date, certains ajouts ou certaines modifications plus mineures ont été apportés, dont la dernière en date du 25 octobre 2011. Le site est également disponible, en version légèrement adaptée pour les étudiants de l’Université Laval et de l’Université de Montréal . Une version est également proposée par le Collège Édouard Montpetit, mais cette fois-ci, le tout est appuyé par de solides animations crées par ce cégep et pertinentes à l’ensemble du réseau collégial.

Le site original garde toujours son intérêt  pour l’exhaustivité de la démarche retenue et les informations proposées. Avec le temps, on lui reprochera un manque d’interactivité et, sans doute, une trop grande linéarité.

C’est ce manque d’interactivité que vient combler le tout nouveau site Diapason disponible à l’adresse : http://www.mondiapason.ca fruit de la collaboration entre la bibliothèque de l’Université Laval et six bibliothèques collégiales de la région de Québec.

Fruit de la collaborations de bibliothèques collégiales et de la bibliothèque de l'Universit.é Laval : Diapason

Le site Chercher pour trouver, qui en est à sa quinzième année, s’adresse avant tout aux étudiants du secondaire. Il est supporté par l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information (EBSI) de l’Université de Montréal.

Le site ABCdoc : Guide méthodologique de recherche et de traitement de l’information scientifique et technique, proposé par le Service Universitaire Pédagogique de l’Université Toulouse 3 est intéressant à première vue par sa présentation graphique. Une consultation plus avancée confirme que le contenu est surtout axé sur la rédaction et le site propose très peu d’éléments méthodologiques. Au niveau de la citation des sources, on se limite à quelques exemples selon le modèle traditionnel Auteur-Titre.

Le site Cerise : Conseil aux étudiants pour une recherche d’information spécialisée efficace date de 1999 et a fait l’objet d’une mise à jour en 2007. Proposer d’utiliser les versions imprimées des encyclopédies Universalis et Britannica en dit long sur l’utilité de ce site.

Inutile de préciser que l’on retrouve facilement sur Internet, à la fois des Guides méthodologiques et des Guides de présentation des travaux écrits, complets et mis à jour, souvent en format PDF. Une simple recherche sur Google nous mène à des ressources comme celles du Cégep de l’Outaouais , de la Faculté d’Éducation permanente de l’Université de Montréal , de l’Université de Sherbrooke  , du Cégep de Sainte-Foy  ou du Collège Mérici.

***

En conclusion, à l’heure actuelle, le manuel de Bernard Dionne est sans aucun doute le manuel le plus complet et le plus pertinent au niveau de l’enseignement collégial. Le site Infosphère de l’UQAM  tient toujours la route à cause de son exhaustivité et de sa facilité de navigation. Le tout nouveau site Diapason  propose une approche innovatrice et son contenu est présenté avec beaucoup d’interactivité.

Doit-on se limiter au web ou au manuel de Dionne ?

Les deux ressources, tant le numérique que l’imprimé sont pertinentes et offrent des avantages complémentaires.

L’auteur tient à remercier Élise Laplante, sa collègue à la référence pour la révision du texte et ses précieux commentaires.  ;-0