Affichage des articles publiés par Marie-Janou Lusignan

La grande majorité des étudiants qui entrent au Cégep sont indécis quant à leur choix de carrière. L’orientation est donc une réalité bien difficile pour bon nombre d’étudiants du collégial.

Sachant que plus un étudiant a une idée précise de son projet de carrière, plus il est motivé par ses études et plus ses chances de réussite sont grandes, alors que peut-on faire pour l’aider à s’orienter?

Pour le savoir, participez au prochain midi-pédagogique qui aura lieu le mercredi 27 novembre, de 12h45 à 14h15 au A-208.

Vous pourrez alors en apprendre davantage sur les différentes dimensions de la pédagogie orientante et obtenir des exemples concrets d’activités expérimentées par des enseignants du collège qui partageront leurs pratiques avec vous.

Animatrice :

Lucie Fortin, conseillère en orientation

Panélistes :

Joy Blake, enseignante en Langues

Dominic Marcil, enseignant en Arts & Lettres

Rémi Robert, enseignant en Philosophie

Les accommodements: pour qui, pourquoi?

Si le sujet des accommodements des étudiants ayant des mesures de soutien vous intéresse, il est toujours de temps de vous inscrire au prochain midi-pédagogique du 19 novembre prochain qui traitera de ce thème.

Pour vous inscrire à l’un ou l’autre des midis-pédagogiques, communiquez avec inscription@cegepgranby.qc.ca.

Saviez-vous que seulement 20% des étudiants qui entrent au Cégep ont des aspirations et un choix de carrière bien précis? Cela signifie qu’en majorité, les étudiants dans nos classes sont indécis quant à leur avenir professionnel, tout en cherchant néanmoins à trouver leur voie (environ 50%) ou sont incertains quant aux raisons qui les ont menés au Cégep (environ 30%). L’orientation est donc une réalité bien difficile pour bon nombre d’étudiants du collégial. Sachant que plus un étudiant a une idée précise de son projet de carrière, plus il est motivé par ses études et plus ses chances de réussite sont grandes, alors que peut-on faire pour l’aider à s’orienter?

Dans le cadre de la semaine québécoise de l’orientation, une interview a été réalisée avec Lucie Fortin, conseillère en orientation au Cégep de Granby – Haute-Yamaska.

L’entrevue vidéo vous permettra d’en apprendre davantage sur la pédagogie orientante et sur les facteurs qui expliquent l’indécision des étudiants quant à leur avenir professionnel. Vous pourrez également mieux comprendre l’importance du rôle de l’enseignant et du conseiller en orientation dans la démarche d’orientation des étudiants et comment la collaboration et la complémentarité des actions de chacun permettent de mieux soutenir les étudiants dans leur processus de prise de décision. Vous obtiendrez également des exemples concrets de gestes orientants qui peuvent être posés par les enseignants et de l’impact que ces derniers peuvent avoir sur les étudiants.

Bon visionnement!

Qu’est-ce que la pédagogie orientante?

Quels sont les constats en lien avec l’indécision?

Quelle distinction peut-on faire entre le rôle des conseillers en orientation et celui des enseignants en lien avec l’accompagnement du projet vocationnel de l’étudiant?

Quels sont les gestes orientants qu’un enseignant peut poser et quels sont les impacts sur les étudiants?

Comment les enseignants et les conseillers en orientation peuvent-ils collaborer pour mieux orienter les étudiants?

Pour en savoir davantage…

Lucie Fortin a collaboré, en 2011, à un livre fort intéressant consacré à la pédagogie orientante : J’enseigne, ils s’orientent, d’Isabelle Falardeau (disponible à la bibliothèque du Cégep). Elle y a recueilli le témoignage de plusieurs enseignants du collège qui ont partagé leurs bonnes pratiques en lien avec l’orientation des étudiants.

Certains de ces enseignants pourront partager avec vous leurs expériences lors du midi-pédagogique sur le thème de la pédagogie orientante qui aura lieu le mercredi 27 novembre, de 12h45 à 14h15.

 

Entrevue réalisée le 14 août 2013 par Marie-Janou Lusignan, conseillère pédagogique, soutien à l’enseignement.

Les étudiants ayant des mesures de soutien peuvent susciter plusieurs questionnements dans le milieu collégial. Ce midi-pédagogique vous est proposé afin de répondre à certaines de vos interrogations concernant leur inclusion dans vos classes :

  • Quelle est la définition de l’inclusion aux études postsecondaires ?
  • Quels sont les enjeux de l’inclusion ?
  • Comment peut-on arriver à l’inclusion tout en se respectant comme enseignant et en respectant l’étudiant ?
  • Comment établit-on les mesures de soutien qui sont mises en place dans un contexte scolaire ?
  • Jusqu’où vont les accommodements ?

Ce ne sont là que quelques exemples de sujets qui seront abordés lors de cette rencontre à laquelle vous êtes attendus en grand nombre le mardi 19 novembre 2013, de 11h45 à 13h15 au A-211.

Animé par :

Odette Raymond, conseillère pédagogique au Centre de recherche sur l’inclusion scolaire et professionnelle des étudiants en situation de handicap (CRISPESH) et au Centre collégial de soutien à l’intégration (CCSI au Cégep du Vieux Montréal).

Pour vous inscrire: inscription@cegepgranby.qc.ca.

Prochain rendez-vous

Le prochain rendez-vous des midis-pédagogiques aura lieu le mercredi 27 novembre, de 12h45 à 14h15, sur le thème de la pédagogie orientante.

Enseignante en Techniques d’éducation spécialisée (TES) au Cégep de Granby – Haute-Yamaska depuis 2007, Josée Beaudoin a déposé, en mars 2013,  un essai intitulé : « Les savoir-être signifiants dans la profession d’éducatrices et d’éducateurs  spécialisés dans la région de la Montérégie ». Ce projet de recherche a été réalisé dans le cadre de la Maîtrise en enseignement au collégial de PERFORMA.

Dans cette entrevue, Josée Beaudoin expose, en premier lieu, le contexte et l’objectif poursuivi par son projet de recherche. En second lieu, elle explique la place du savoir-être dans la profession d’éducateur spécialisé, donne des exemples de stratégies mises en place par l’équipe d’enseignants pour intégrer le savoir-être à la formation et présente les principales difficultés rattachées à l’enseignement et à l’évaluation des savoir-être. En dernier lieu, elle explique brièvement le processus qu’il lui a permis d’identifier, de manière spécifique, les savoir-être signifiants dans la profession et d’éducateur spécialisé ainsi que les impacts des résultats de sa recherche au sein de son département.

Le projet de recherche de Josée Beaudoin est disponible en ligne à l’adresse suivante : http://www.cdc.qc.ca/pdf/031585-beaudoin-savoir-etre-TES-essai-usherbrooke-2013.pdf

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Marie-Janou Lusignan (MJL) : Quelle est l’origine du projet de ta maîtrise? Quel a été l’élément déclencheur pour toi?

Josée Beaudoin (JB) : C’est vraiment un cheminement qui s’est fait tranquillement.  Il nous arrivait souvent d’échanger entre collègues sur les attitudes des étudiants et des difficultés que certains d’entre eux éprouvaient. Tranquillement, cela a cheminé, mais tout est devenu plus clair lorsque j’ai été coordonnatrice des stages. J’ai constaté que la presque totalité des plaintes des milieux de stage concernait les problèmes d’attitude des étudiants!

MJL : C’est à ce moment que tu as réellement pris conscience de la problématique?

JB : Oui. Cependant, il ne faut pas croire que les problèmes d’attitude sont toujours majeurs; il y a peu d’étudiants que l’on doit retirer des milieux de stage et qui sont en situation d’échec en raison d’attitudes défaillantes. Généralement, les situations problématiques sont simples à régler (ex. arrivée en retard le matin), mais d’autres sont beaucoup plus complexes.   Lorsque je coordonnais les stages, j’ai eu à gérer plusieurs cas difficiles et c’est ce qui m’a amenée à choisir le sujet des attitudes professionnelles pour mon projet de maîtrise.

MJL : Quel était l’objectif poursuivi par ton essai?

JB : Je voulais identifier les savoir-être signifiants à la profession d’éducatrice et d’éducateur spécialisé. Le développement des attitudes est un sujet qui préoccupe l’équipe d’enseignants en TES depuis quelques années. Nous avons constaté que les problèmes d’attitude pouvaient être détectés dans les cours, mais que c’était surtout en stage qu’ils faisaient surface. Alors, comment préparer les étudiants adéquatement? Que faut-il enseigner au niveau des attitudes? La réponse ne va pas de soi, car il n’y a aucune compétence qui est clairement rattachée aux attitudes; c’est plutôt sous-entendu. Nous avons néanmoins tenté de faire ressortir, à partir du devis ministériel, les attitudes qu’une éducatrice et un éducateur spécialisé devraient posséder. C’est cette démarche qui m’a vraiment donné l’idée d’identifier les attitudes sur lesquelles nous devrions réellement tabler.

MJL : En résumé, l’objectif de départ était d’identifier les savoir-être signifiants pour savoir quoi enseigner et éventuellement quoi évaluer?

JB : Oui. Quoi enseigner, quoi et comment évaluer, sur quoi se baser. Pour nous, il était important de donner une piste vraiment plus claire, plus ciblée, tant aux milieux de stages qu’aux enseignants.

MJL : Quelle place occupent les savoir-être dans la profession d’éducateur spécialisé?

JB : Nous disons souvent aux étudiants que leur principal outil de travail, c’est eux! Ils sont en relation d’aide et leur personnalité est au cœur même de leur travail. Ils doivent bien se présenter physiquement, avoir un langage acceptable au niveau professionnel, etc. Dans la formation, nous insistons beaucoup sur ces différents aspects.  Comme le mentionne Henri Boudreault « on est engagé pour nos aptitudes, mais on est congédié pour nos attitudes ». C’est vraiment ça! Quand une personne excelle dans son travail, bien souvent, c’est parce qu’elle a du savoir-être!

MJL : Au sein de votre département, quelles stratégies l’équipe d’enseignants a-t-elle mises en place pour intégrer le savoir-être dans la formation?

JB : C’est en 2010 que nous avons commencé à nous structurer davantage. Nous avons d’abord élaboré une « grille des attitudes » en nous appuyant sur le devis ministériel. Nous avons alors fait ressortir cinq critères qui ont constitué la base de notre « expérience maison » : discernement, autonomie, communication, personnalité et relation professionnelle.  Nous avons par la suite documenté chacun de ces critères.  Concrètement, avoir du discernement en TES, cela veut dire quoi? Nous avons donc précisé des indicateurs pour chaque critère.

Par la suite, d’autres éléments se sont ajoutés. Par exemple, nous avons élaboré une politique départementale selon laquelle un étudiant peut être refusé pour son stage s’il ne respecte pas le niveau du savoir-être attendu de lui.  Nous tentons ainsi de nous assurer que les étudiants que nous envoyons en stage n’aient pas de difficultés et qu’ils ne soient pas renvoyés au bout de quelques semaines!

Nous avons également mis en place un système de tutorat à la première session. Tous les nouveaux étudiants sont rencontrés par des enseignants qui leur parlent du savoir-être, leur présentent et leur expliquent la politique, etc. C’est d’ailleurs à ce moment que les étudiants doivent la signer. Ils connaissent donc les attentes et les conséquences dès le début de leurs études en TES.

MJL : Les étudiants sont donc pris en charge par rapport au savoir-être dès le début de leur formation?

JB : Oui. Par exemple, à la première session, le savoir-être est ciblé dans le cours « L’éducateur spécialisé et les milieux d’intervention ». On y présente la  grille des attitudes que nous avons élaborée et on y explique ce qu’est le savoir-être, car la majorité des étudiants ne savent pas de quoi il s’agit. À la deuxième session, dans le cadre du cours « Communication professionnelle et relation d’aide », les étudiants réalisent un travail préparatoire au stage d’expérimentation (3e session) dans lequel ils doivent identifier leurs objectifs personnels : quels savoir-être doivent-ils améliorer durant leur stage? Ils ont la responsabilité de communiquer ces objectifs à leur accompagnateur en milieu de stage dès leur arrivée. Les milieux de stage sont donc d’importants partenaires puisqu’ils collaborent à l’évaluation des savoir-être en situation de travail. Au final, le savoir-être est intégré dans des cours ciblés à chaque session où les étudiants sont évalués de manière formative. Les étudiants sont également appelés à s’autoévaluer.  Ainsi, tout au long de leur cheminement, ils reçoivent régulièrement une rétroaction de la part des enseignants. Ils savent quelles sont leurs forces et ce qu’ils doivent améliorer. Il y a une continuité et les étudiants sont constamment encadrés par des enseignants qui les accompagnent et les soutiennent.

MJL : Quelles sont les principales difficultés rencontrées dans l’enseignement et l’évaluation du savoir-être ?

JB : La difficulté se situe surtout au niveau de l’évaluation. Nous avons revu nos façons de faire depuis 2010. Auparavant, nous attribuions une note d’au moins 10% au savoir-être dans les cours porteurs. Bien que nous avions des indicateurs, comment justifier précisément la différence entre un 8 et un 9 par exemple? Ce n’était pas évident, car il y a toujours une part de subjectivité et il n’est pas toujours facile pour l’enseignant d’attribuer une note. Nous avons finalement convenu de ne pas évaluer de façon sommative le savoir-être dans les cours porteurs; l’accent est davantage mis sur les évaluations formatives. Les étudiants doivent comprendre l’importance du savoir-être et essayer de s’améliorer plutôt que de viser une note. L’évaluation certificative du savoir-être est rattachée à la compétence éthique qui est en lien avec les stages.

En ce qui a trait à l’enseignement, c’est plus facile, car les cours ciblés sont ceux axés sur la pratique. Il est donc plus simple d’y rattacher les concepts du savoir-être. Cela se fait relativement bien avec des mises en situation, par exemple.

MJL : L’une des étapes de ta recherche était de sélectionner les savoir-être les plus pertinents et les plus signifiants dans la profession d’éducatrices et d’éducateurs spécialisés. Comment as-tu procédé pour identifier et sélectionner ces savoir-être?

Deux instruments de collecte de données ont été utilisés. À l’aide de différentes grilles (critères du département de TES, principes de Boudreault, habiletés de Grisé-Trottier), des entrevues individuelles semi-dirigées ont été réalisées, dans un premier temps, avec des enseignants du collège. Dans un deuxième temps, un sondage électronique a été adressé à tous les enseignants en Techniques d’éducation spécialisée du Cégep de Granby et à 80 milieux de stage de la région de la Montérégie. C’est ainsi que j’ai pu identifier les savoir-être porteurs de sens, autant pour les milieux de stages que pour les étudiants. L’analyse des résultats m’a permis de faire ressortir quatre savoir-être communs aux deux groupes : l’adaptation personnelle, l’engagement éthique, la prise en charge professionnelle et l’esprit d’équipe, les deux premiers étant de loin les plus signifiants pour l’ensemble des répondants. En supplément, l’équipe d’enseignants a identifié la réaction socioaffective et les relations interpersonnelles et les milieux de stages, l’engagement axiologique.

MJL : Quels ont été les impacts des résultats de ta recherche au sein du département de TES?

JB : Tout d’abord, il faut dire que la réaction a été très positive. Nous avons travaillé en équipe afin de remodeler notre grille, revoir nos indicateurs, définir chacun des savoir-être, adapter le vocabulaire, etc. Heureusement, nous n’avons pas eu à rejeter tout ce que nous avions déjà construit; nous étions déjà sur la bonne voie. C’est ce qui fait, entre autres, que l’équipe d’enseignants s’est engagée sans résistance dans le projet. Il a quand même fallu nous repositionner, nous entendre sur un langage commun et apporter les ajustements requis. Il y avait un enthousiasme certain face au projet. Nous nous sentions appuyés scientifiquement et nous constations que les changements apportés étaient davantage porteurs de sens pour nous. Voilà quelques exemples des impacts. Aussi, dorénavant, la Grille des savoir-être signifiants à la profession d’éducatrice et d’éducateur spécialisé  est diffusée dans tous les plans de cours et dans le guide de stage.

MJL : Crois-tu que les savoir-être identifiés dans le cadre de ta recherche pourraient être transférables?

JB : J’en suis convaincue.  Il y a peu de différences entre un finissant en TES du Cégep de Granby et celui d’un autre collège. Nous pourrions même aller plus loin… Ces savoir-être pourraient être signifiants pour bien des programmes! Je crois que cela pourrait même devenir un projet du collège à long terme!

Entrevue réalisée le 25 mars 2013.

Midis-pédagogiques

À mettre à votre agenda! En novembre, deux midis-pédagogiques seront proposés aux enseignants du collège:

  • Les droits et obligations légales d’accompagner les étudiants ayant un diagnostic
    • Mardi 19 novembre, de 11h40 à 13h15
  • La pédagogie orientante
    • Mercredi 27 novembre, de 12h45 à 14h15

Plus d’informations vous seront transmises dans les semaines à venir concernant la description des activités, les personnes-ressources invitées, le lieu ainsi que les modalités d’inscription.

Performa

La programmation des activités réseau en français pour la session Hiver 2014 est maintenant disponible. Vous pouvez la consulter en ligne sur le portail public de Performa.

Le calendrier des activités réseau en anglais et des activités régionales sera rendu public dans les prochaines semaines.

La période d’inscription pour les activités réseau de la session Hiver 2014 se déroulera du 25 au 29 novembre 2013. Plus de détails vous seront transmis vers la mi-novembre.

Bulletins d’information

Deux bulletins d’information ont été récemment publiés par l’Association québécoise de pédagogie collégiale (AQPC) et le Centre de documentation collégiale (CDC).

Le bulletin de l’Automne 2013 de l’AQPC est consacré à différentes nouvelles relatives à l’organisme:

  • Faits saillants de la planification stratégique 2013-2016;
  • Nouveau logo (voir ci-contre) et nouveau site Web à venir;
  • Renouvellement au conseil d’administration et au comité de rédaction de la revue Pédagogie collégiale.
  • Lancement du livre La situation authentique: de la conception à l’évaluation. Une formule pédagogique pour toutes les disciplines.
  • Diverses informations en lien avec les colloques 2013 et 2014.
  • Autres nouvelles à propos des différentes actions et implications de l’AQPC.

Vous pouvez consulter le bulletin complet en ligne à l’adresse suivante:  http://www.aqpc.qc.ca/UserFiles/File/bulletins/Bulletin-Volume-28-n1.pdf.

Le plus récent bulletin du CDC est quant à lui consacré aux objectifs d’apprentissage. L’auteur, Robert Howe, fait une excellente revue de littérature, des années 60 à nos jours, qui trace l’évolution de la pensée pédagogique reliée à ce sujet.

Mentionnons notamment un livre de référence fort intéressant pour tout enseignant, mais plus particulièrement pour les enseignants débutants: La préparation d’un cours de Richard Prégent (Éditions de l’École Polytechnique de Montréal, 1990). Ce livre couvre l’essentiel des notions qui peuvent guider les enseignants dans leur tâche de planification et de gestion de leur enseignement. Le chapitre 2 est consacré à la formulation des objectifs de cours, étape essentielle dans la planification d’un cours. Deux exemplaires de ce livre sont disponibles à la bibliothèque du Cégep (cote Dewey: 371.3028 P923p).

Vous pouvez consulter le bulletin complet en ligne à l’adresse suivante: http://www.cdc.qc.ca/bulletin/bulletin-CDC-10-objectifs-apprentissage-oct-2013.pdf.

 

Depuis mai 2013, un mur végétal ornemente le 3e étage du bâtiment principal du Cégep de Granby – Haute-Yamaska. Cette structure a vu le jour grâce à l’implication de Marie-Soleil Caron, Vicky Ducharme et Cynthia Vachon-Tessier, étudiantes finissantes en Sciences de la nature. Réalisé dans le cadre du Projet de fin d’études et d’intégration, ce projet innovateur constitue un bel exemple de pédagogie par projet où des étudiantes ont été amenées à développer leurs compétences dans une situation concrète d’apprentissage.

Afin d’en apprendre davantage sur le projet de mur végétal ainsi que sur les différentes dimensions de l’apprentissage par projet, une entrevue a été réalisée avec l’enseignante responsable du projet de mur végétal : Véronique Beaulieu-Audy*.

Première partie

Dans cette première vidéo, vous pourrez, dans un premier temps, mieux connaître Véronique Beaulieu-Audy, enseignante en Sciences de la nature au Cégep de Granby – Haute-Yamaska, découvrir son profil professionnel (formation, expériences, implications) ainsi que son cheminement qui l’ont menée vers une carrière d’enseignement au collégial. Dans un deuxième temps, vous en apprendrez davantage sur l’origine du projet du mur végétal et sur les avantages de cette structure dans notre milieu de vie.

http://youtu.be/GafRj-TGY7Y

Deuxième partie

Dans cette deuxième vidéo, Véronique Beaulieu-Audy décrit les principales étapes de réalisation du projet du mur végétal.

http://youtu.be/zwtY9thWnCE

Troisième partie

Dans cette troisième vidéo, l’enseignante présente son point de vue quant aux principaux apprentissages réalisés par les étudiants impliqués dans un projet action comme celui du mur végétal. Elle explique également ce qui a mené le programme de Sciences de la nature à privilégier l’approche par projet pour l’épreuve synthèse de programme et ce qu’elle apprécie le plus de cette approche pédagogique qui soulève, chez elle, beaucoup d’enthousiasme.

http://youtu.be/uiXk-hLN9Yg

Quatrième partie

Dans cette quatrième vidéo, l’enseignante précise quels sont les principaux avantages de l’approche par projet, les principales difficultés et défis rencontrés dans la réalisation d’un projet action ainsi que le rôle pédagogique de l’enseignant.

http://youtu.be/Z4fOMldRhrg

Cinquième partie

Dans cette dernière vidéo, Véronique Beaulieu-Audy trace un bref portrait de la suite du projet du mur végétal. Elle fait également un bilan de l’approche par projet et présente les avantages et les retombées positives qui pourraient encourager les enseignants à expérimenter cette méthode pédagogique active.

http://youtu.be/G1ET2LD6QPw

 

* Entrevue réalisée le 7 juin 2013 par Marie-Janou Lusignan, conseillère pédagogique, soutien à l’enseignement.

Le blogue des Carnets pédagogiques, animé par le Comité d’animation pédagogique du collège (CAP), a pour but de communiquer de l’information d’ordre pédagogique et de mettre en valeur les réalisations des enseignants du collège. Des billets de différentes catégories (Publications, Activités, Sur le terrain, À la une, Dossiers thématiques) y sont publiés hebdomadairement durant l’année scolaire. Y sont également diffusés des outils pratiques, des liens utiles ainsi que de nombreuses informations destinées aux nouveaux enseignants, dont le Guide d’accompagnement des nouveaux enseignants.

Enseignants en action 

Les blogues encouragent la contribution active des lecteurs. C’est pour cette raison que le CAP lance aujourd’hui un appel à tous les enseignants qui souhaitent partager leurs expériences et leurs bonnes pratiques. Vous avez conçu de nouveaux outils ou du matériel pédagogique spécifique? Vous avez créé des activités d’apprentissage innovantes? Vous avez développé de nouvelles approches pédagogiques ou des projets motivants pour les étudiants? Vous avez expérimenté les technologies dans votre enseignement? Dites-le-nous! Faites-nous part de vos bons coups et signalez même ceux de vos collègues!

Thèmes pédagogiques

Il y a des sujets qui vous tiennent à cœur? Vous aimeriez en savoir davantage sur une thématique particulière? Faites-nous le savoir!

Votre participation est importante pour nous!

Votre contribution servira à enrichir, à animer et à dynamiser le blogue. Ce blogue vous est destiné, aidez-nous à mieux répondre à vos besoins!

N’oubliez pas que vous pouvez, en tout temps, vous abonner au blogue via le bouton « Je m’abonne! » situé dans la barre latérale droite en y inscrivant votre adresse de messagerie.

Pour toute question ou proposition de sujet, communiquez avec :

Marie-Janou Lusignan
Conseillère pédagogique, soutien à l’enseignement
mjlusignan@cegepgranby.qc.ca

PERFORMA (PERfectionnement et FORmation des MAîtres) est né de l’union entre l’Université de Sherbrooke et le Cégep de Sherbrooke qui souhaitait offrir du perfectionnement pédagogique à ses enseignants. Les premiers pas de PERFORMA se sont effectués principalement autour de cours de premier cycle. Les années ont passé, PERFORMA s’est développé et a gagné en maturité.

Aujourd’hui, PERFORMA compte sur un réseau de plus de 60 collèges francophones et anglophones. Il offre six programmes de premier cycle (CPEC) et de deuxième cycle (MIPEC, DE, MEC), dont un en anglais (GCCT), destinés d’abord et avant tout aux enseignants mais aussi aux conseillers pédagogiques (MCPC).

Au fil des ans, PERFORMA a développé ses activités de formation continue selon un modèle souple, où les contenus et les formats des activités varient en fonction des besoins des participants et des établissements ainsi que de la nature des programmes.

Les activités prennent la forme de cours, de séminaires, d’ateliers, de laboratoires ou d’activités en tutorat où s’élaborent des approches pédagogiques et des outils didactiques qui sont réinvestis dans la pratique professionnelle du personnel pédagogique des collèges. Les formations se déroulent en présence dans les collèges ou à distance grâce à la formation en ligne.

Au Cégep de Granby – Haute-Yamaska, au cours des décennies, c’est plus d’une centaine d’enseignants et de professionnels qui ont suivi un ou plusieurs cours PERFORMA. Le collège tient d’ailleurs à féliciter les plus récents diplômés :

  • Martin Demers, enseignant en Technologie de l’électronique industrielle (Diplôme de 2e cycle en enseignement au collégial , 2012)
  • Josée Beaudoin, enseignante en Techniques d’éducation spécialisée (Maîtrise en enseignement au collégial , 2013)

Un billet des Carnets pédagogiques sera d’ailleurs consacré, au cours de l’automne 2013, au projet de maîtrise de Madame Beaudoin : « Les savoir-être signifiants à la profession d’éducatrice et d’éducateur spécialisé dans la région de la Montérégie ».

Joyeux anniversaire PERFORMA !

C’est la grande rentrée  2013-2014 au Cégep de Granby – Haute-Yamaska,  pas seulement pour les étudiants, mais pour vous aussi précieux enseignants!

Quel enthousiasme de revoir vos étudiants des années précédentes et aussi tous les nouveaux étudiants qui arrivent dans vos classes! Pour ceux qui fréquentent le Cégep pour la première fois, la première session constitue une importante période de transition, d’adaptation et d’apprentissage : nouvel environnement, nouveau cercle d’amis, nouveau champ d’études, nouvelles façons de travailler et d’étudier, nouvel horaire de cours, nouvelle autonomie…

Enseigner à des étudiants de première session au collégial comporte certains défis, et ce, même si la plupart d’entre eux s’adaptent bien aux études supérieures. Bien que l’étudiant soit le principal responsable de sa réussite, en tant qu’enseignant, vous jouez un rôle de premier plan auprès de lui, vous êtes un acteur privilégié qui contribue au développement graduel de son autonomie.

Au cours de cette période déterminante pour la réussite et la persévérance dans les projets d’études d’un étudiant, vous contribuez à le sécuriser, à l’informer, à l’outiller, à le soutenir, à l’aider, à trouver du sens dans ses apprentissages et aussi, à le stimuler.

Vous possédez déjà de nombreuses stratégies pédagogiques qui favorisent la réussite des étudiants. Peut-être êtes-vous à la recherche de différentes ressources qui pourraient vous être utiles afin de compléter ou d’ajuster vos pratiques aux étudiants de première session? Si c’est le cas, nous vous proposons de consulter le dossier thématique portant sur la pédagogie de première année disponible dans les Carnets pédagogiques.

Bonne session à vous tous !

Katie Beauvais
Conseillère en orientation / Aide pédagogique individuelle
Carrefour de la Réussite Éducative
 
Marie-Janou Lusignan
Conseillère pédagogique, soutien à l’enseignement

C’est avec grand plaisir que la Direction des études souhaite la plus cordiale des bienvenues aux nouveaux enseignants. Nous sommes très heureux de vous compter parmi la grande équipe du Cégep de Granby – Haute-Yamaska qui met toutes ses compétences, son talent et son professionnalisme au profit de la réussite des étudiants.

  • Léon Bérard (Génie industriel)
  • Danielle Blondin (Techniques administratives)
  • Jérôme Bourassa (Physique)
  • Christian Bujold (Arts plastiques)
  • Luc Cardin (Génie industriel)
  • Nicolas Cormier (Espagnol)
  • Mathieu Dumais (Biologie)
  • Cynthia Fortin (Techniques administratives)
  • Sylvain Gagné (Génie industriel)
  • Dominique Langelier (Techniques d’éducation à l’enfance)
  • Valérie Lapointe (Mathématiques)
  • Alain Massé (Français langue seconde)
  • Ariane Meloche (Éducation physique)
  • Philippe Murphy (Chimie)
  • Stéphanie Pellerin (Biologie)
  • Mélanie Plouffe (Techniques d’éducation spécialisée)
  • Stéphane Robitaille (Génie mécanique)
  • Aboubacry Sam (Sociologie)
  • Myriam St-Amant-Verret (Biologie)
  • Judith St-Laurent (Gestion de commerce)
  • Karel Tétreault-Robert (Psychologie)
  • Ariane Vaillancourt (Chanson)

Nous souhaitons à chacun d’entre vous, ainsi qu’à tous les enseignants du collège, une excellente session Automne 2013 !

La Direction des études