La relation pédagogique est au cœur de la profession enseignante. Cette relation entre l’enseignant et l’étudiant est multidimensionnelle; elle inclut une dimension cognitive (activités d’apprentissage et d’enseignement), une dimension affective et relationnelle (climat en classe, sentiment d’appartenance, attitude et comportement de l’enseignant et de l’étudiant…) et organisationnelle (gestion de classe, planification…).
Cette relation est également bidirectionnelle puisqu’elle implique l’engagement réciproque des parties: celui de l’enseignant qui agit et met en place des stratégies afin de motiver l’étudiant et favoriser sa réussite et celui de l’étudiant, qui participe et utilise les moyens et les outils qui lui sont offerts pour réussir.
La qualité de la relation pédagogique est un gage de succès partagé; elle a un impact indéniable, d’une part, sur l’investissement personnel, l’apprentissage et la réussite de l’étudiant et, d’autre part, sur l’engagement et le sentiment d’accomplissement de l’enseignant.
Il est important de miser d’abord sur la dimension affective et relationnelle, car elle permet plus aisément de rejoindre la dimension cognitive.
« Les contacts individuels avec les enseignants et les encouragements de leur part favorisent l’apprentissage et la persévérance scolaires, alors qu’un enseignement distant et impersonnel est associé aux échecs scolaires et aux changements de programme. » (Kubanek et Waller, 1994)
Pour en savoir plus …
Vous pouvez consulter le texte d’Éric Chassé, conseiller pédagogique au Cégep de St-Hyacinthe, L’enseignement : un métier de relations (Pédagogie collégiale, Automne 2006, Vol. 20 No 1, pp. 25 à 31).
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